Un vaste réseau spécialisé dans la fabrication et la distribution de faux dollars américains a été démantelé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 6 décembre dernier. Cette opération, min...
Archives journalières : 16 décembre 2024
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Le juge du 5e cabinet près le tribunal de Dakar a inculpé et placé sous mandat de dépôt Khalifa Rappeur pour diffamation. Il avait accusé Demba Ka, le patron de l’entreprise EDK, d'être un "criminel financier" et ...
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Le ministre de l’énergie, du pétrole et des mines non moins membre du parti Pastef, se projette pour les 25 prochaines années. Même si l’Etat demeure une continuité, Birame Souleye Diop vise la suite avec le parti...
Interrogées par " Libération", les 4 femmes qui accusent l’avocat Juan Branco de viols et d’agressions sexuelles, ont décidé de témoigner de ces faits de viols et d’agressions sexuelles commis entre 2017 et 2021. ...
Aminata Touré, Haut Représentant du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été reçue ce lundi après-midi par le roi d'Espagne, Felipe VI, en présence des membres du Club de Madrid. Aucune information...
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Un homme âgé d'une soixantaine d'années a été retrouvé mort hier dans sa chambre au quartier Madina Fall (Thiès). D'origine malienne, "Guindo" était établi dans ce quartier pour exercer son métier de marabout. D...
Tout comme Khalifa Ababacar Sall, la mairie de Dakar est en train de subir un « thiopet, té dara dou yeungou » des mains de Barthélémy Dias. Du temps de Macky Sall, le refrain de l’appel à la violation de la démoc...
Le commerce mondial devrait atteindre un niveau record de près de 33.000 milliards de dollars en 2024, a indiqué jeudi une agence des Nations Unies, relevant toutefois que les risques d’amplification des guerres commerciales combinés aux défis ...
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a vécu le même sort que Barthélémy Dias dans le cadre de la révocation de l’actuel maire qui fait l’actualité politique depuis quelques jours. Joint par té...
A l’issue de la séance de cotation de ce lundi 16 décembre 2024 de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), les activités du marché ont connu des évolutions en dents de scie. C’est ainsi que la valeur tot...
Le Ferroviário Maputo du Mozambique a remporté la Ligue africaine féminine de basketball 2024, s'imposant en finale contre Al Ahly d'Égypte sur un score de 81 à 72, dimanche dernier, au stadium Marius-Ndiaye de Da...
Un mois après la fin des éliminatoires de la CAN 2025, la Confédération africaine de football (CAF) a enfin révélé la date tant attendue du tirage au sort pour la phase finale de la compétition. Lors de la réuni...
La Convention universelle du Baol se réjouit de la création du comité de suivi pour la mise en œuvre du programme éducatif de Touba. Cette initiative marque une étape cruciale dans la promotion du système éducatif...
Khalifa Sall s'est fermement opposé à la révocation de Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar, qualifiant cette décision d’illégale et dénonçant une machination politique visant à priver un élu de son ...
Mame Fama Gaye, originaire de la région de Fatick, a été élue Miss Sénégal 2024. Âgée de 24 ans, Fatou Bintou Guèye, 22 ans, Miss Louga, a été couronnée première dauphine, tandis que Maïrame Ly, 23 ans, repré...
Un vaste réseau ouest-africain spécialisé dans la contrefaçon de dollars américains a été démantelé par les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC). Ce coup de filet, réalisé le 6 décembre dernier, a permis de saisir l’équivalent de plus de 124 millions de francs CFA en faux billets, empêchant ainsi leur introduction sur le marché noir sénégalais. Retour sur une enquête minutieuse et une opération audacieuse qui a mis fin aux activités d’une mafia opérant entre Conakry, la Sierra Leone et Dakar.
Un renseignement clé et une infiltration risquée
Tout commence par un renseignement stratégique, selon les détails livrés par L’Observateur. Informés de l’existence d’une cellule sénégalaise active à Yeumbeul-Nord, les enquêteurs de la DIC mettent en place une opération d’infiltration. Se faisant passer pour des faussaires expérimentés, les limiers parviennent à gagner la confiance de trois figures clés du réseau : Boubacar Diallo, Mamadou Alpha Diallo, et un complice local identifié sous le nom de Seck.
Les policiers infiltrés parviennent à cerner les rouages de l’opération : les faux billets, composés de coupures de 200 000 dollars américains, doivent subir un “lavage” avant leur introduction sur le marché. Mais alors que le réseau s’apprête à finaliser son opération, les enquêteurs passent à l’action.
Une saisie impressionnante
Le 6 décembre, les agents arrêtent Boubacar Diallo et Mamadou Alpha Diallo en flagrant délit, saisissant avec eux une somme astronomique en faux billets. L’équivalent de 124 234 704 FCFA en coupures de dollars américains est placé sous scellés, ainsi que l’arsenal utilisé pour la fabrication et le conditionnement des faux billets.
Cependant, leur complice Seck parvient à échapper à l’arrestation, ayant quitté les lieux pour se procurer un produit indispensable au “lavage” des billets.
Parti en Europe pour bâtir un avenir, revenu invalide mais fort de ses projets, Oumar Khary Seck semblait destiné à une réussite exemplaire. Mais derrière les murs de sa maison de Niagues, des tensions silencieuses ont culminé dans un drame qui a terrassé une famille et bouleversé une communauté. Retour sur un destin tragique, éclairé par les révélations de L’Observateur.
L’ascension d’un homme résilient
Né à Dakar il y a 50 ans, Oumar Khary Seck a grandi dans une famille modeste et quitté l’école secondaire pour s’investir dans le commerce. Ambitieux, il rencontre Khady Diouf, une tenante de gargote, à Yeumbeul, où ils se marient au début des années 2000. Leur premier enfant, une fille, voit le jour en 2001.
À cette époque, Oumar décide d’émigrer en Europe pour améliorer les conditions de vie de sa famille. Pendant dix ans, il travaille dur, mais son aventure s’interrompt brutalement en 2011 après un grave accident de voiture. De retour au Sénégal avec une invalidité physique mais une rente conséquente, il se réinvente en bâtissant un commerce florissant avec son épouse. Ensemble, ils transforment la gargote de Khady en une entreprise prospère, spécialisée dans la vente de viande, de poisson et de produits alimentaires.
Leur succès leur permet de construire une belle maison dans le quartier HLM 3 Darou Salam, à Niagues. La famille s’agrandit avec la naissance de jumelles en 2011, suivies de deux autres enfants, scellant leur bonheur apparent.
Quand la confiance vacille : l’argent, les soupçons et la rupture
À partir de 2023, des tensions sourdent dans le couple Seck. Selon des proches, tout aurait commencé lorsqu’Oumar surprend une conversation entre sa fille aînée et son épouse. Celle-ci aurait promis une somme d’argent conséquente pour un cadeau destiné au petit ami de leur fille. Déjà méfiant envers les dépenses de Khady, Oumar décide d’examiner la comptabilité du commerce familial. Ce qu’il découvre dépasse ses pires craintes : un gouffre financier dans leur trésorerie.
Un couple calciné, un quartier traumatisé, et un plan macabre qui glace le sang. L’incendie tragique survenu à Niagues dévoile des secrets glaçants, mettant en lumière la descente aux enfers d’un mariage brisé.
À Niagues, dans le quartier HLM 3 Darou Salam, le calme apparent de ce jeudi 12 octobre a volé en éclats avec l’annonce d’un drame terrible : un incendie ravageur a coûté la vie à un couple, transformant leur maison en un théâtre de l’horreur. Si, dans les premiers instants, l’hypothèse d’un accident semblait plausible, le voile se lève peu à peu sur une vérité glaçante, confirmée par les révélations du quotidien L’Observateur. Une vérité qui met en lumière une relation maritale gangrénée par des disputes, des menaces, et un acte de violence qui aurait scellé le sort du couple Seck.
Une dispute de trop : l’origine de l’horreur
D’après L’Observateur, tout a commencé par une énième dispute sur une affaire d’argent, un différend qui rongeait le couple depuis des mois. Ce soir-là, alors que leurs enfants dormaient dans une chambre voisine et que la domestique était dans un profond sommeil, O.Kh. Seck, l’époux, aurait entrepris de mettre à exécution un plan morbide. Il allume quatre bougies, une mise en scène qui ne tarde pas à alarmer son épouse, KH. Diouf. La tension monte d’un cran lorsque l’homme prononce une phrase glaçante : “Aujourd’hui, personne ne va vivre.”
Affolée, son épouse tente d’alerter les voisins en criant : “Au secours, Seck veut me tuer !” Mais ces derniers, plongés dans leur sommeil, ne comprennent l’urgence qu’au moment de l’explosion. L’homme aurait aspergé la chambre d’essence avant d’y mettre le feu. Une détonation retentit. Les flammes, les cris, puis le silence : le cauchemar commence.
Des flammes et des vies brisées
L’explosion embrase rapidement la maison. Pris dans le piège qu’il a lui-même tendu, O.Kh. Seck cherche désespérément la clé de la chambre qu’il avait cachée. Il parvient à défoncer la porte et s’effondre dans le salon, grièvement brûlé. Pendant ce temps, KH. Diouf, son épouse, succombe entre le lit et l’armoire, étouffée par la fumée.
Les premiers témoins décrivent une scène apocalyptique : des murs noircis, des cris de douleur, et des voisins désemparés face à une maison transformée en forteresse par sa configuration architecturale. La domestique, en tentant de porter secours, a été brûlée aux mains et aux pieds. Les quatre enfants, eux, ont été retrouvés sains et saufs mais profondément traumatisés.