Les réactions n’ont pas tardé : indignations et condamnations ont fusé, dénonçant une sortie perçue comme inappropriée dans un contexte électoral déjà marqué par des tensions. L’indignation était telle que l’affaire s’est rapidement retrouvée entre les mains des autorités judiciaires, et c’est ainsi que la SR de Colobane a convoqué Abass Fall pour éclaircir ses intentions.
Cependant, plutôt que de se présenter devant les enquêteurs, le leader de Pastef a finalement fait amende honorable. Dans un mea culpa relayé par L’Observateur, il a déclaré : “Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé. Je regrette ces propos pour mes sympathisants, pour ceux qui m’aiment et m’adorent.” Et d’ajouter qu’il reconnaissait l’autorité du ministère de l’Intérieur et son rôle dans la sécurité publique, espérant ainsi clore cet épisode.
Les excuses d’Abass Fall suffiront-elles à apaiser les esprits et à tourner la page ? La réponse reste en suspens, mais une chose est sûre : cet incident jette une ombre sur une campagne qui s’annonçait déjà électrique.