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Législatives 2024 : « Le 17 novembre prochain, le salut du Sénégal est dans le triomphe d’un vote de rééquilibrage… » (Abdou Fall, Ancien Ministre d’État).

Législatives 2024 : « Le 17 novembre prochain, le salut du Sénégal est dans le triomphe d’un vote de rééquilibrage… » (Abdou Fall, Ancien Ministre d’État).

Législatives 2024 : « Le 17 novembre prochain, le salut du Sénégal est dans le triomphe d’un vote de rééquilibrage… » (Abdou Fall, Ancien Ministre d’État).

 

« La forte colère citoyenne qui s’est exprimée le 24 mars 2024 par un vote massif en faveur du candidat Bassirou Diomaye Faye au premier tour de l’élection présidentielle passée, est un indicateur on ne peut plus tangible de l’irrépressible aspiration aux changements qui s’est emparée de notre pays depuis un quart de siècle », telle est la conviction de l’ancien ministre d’État, Abdou Fall. 

À travers une analyse très pointue sur la situation actuelle du pays, les prochaines législatives, les différentes listes en lice, entre autres, M. Fall croit dur comme fer que  » le 17 novembre prochain, le salut du Sénégal est dans le triomphe d’un vote de rééquilibrage entre les courants majeurs en lice ».

 

« C’est pourquoi, il était naturellement attendu de l’actuelle équipe dirigeante que soient dégagées en priorité des perspectives claires de réformes de fond parmi lesquelles les questions institutionnelles devaient occuper une place prépondérante au regard des crises politiques récurrentes que le Sénégal a traversées pendant ces décennies qui marquent notre entrée dans le siècle naissant. Avec le régime socialiste d’abord en 2000 et les pouvoirs libéraux qui ont suivi en 2012 et 2024 , trois alternances politiques ont été opérées à la tête du Sénégal, toutes principalement marquées par une forte aspiration citoyenne à la rupture dans la gouvernance des affaires de la nation. 

 

Tout le monde l’aura remarqué, les sujets majeurs du débat politique national depuis 2000 ont porté pour l’essentiel sur des enjeux de gouvernance. 

 

Chacun des pouvoirs déchus pouvant se prévaloir dans une très large mesure d’un bilan plus que respectable en matière de redressement économique et financier pour les socialistes en 2000, de grandes réalisations dans la construction des bases infrastructurelles du développement économique et social du pays pour les libéraux en 2012 et 2024. 

 

Sous ce rapport, les 12 ans de magistère du Président Macky Sall auront été particulièrement féconds dans tous les domaines ;  

 

Et c’est pourtant là que le changement aura été quasiment opéré sur fond d’insurrection électorale.

 

C’est la raison pour laquelle il était dans l’espoir de tous de voir la nouvelle équipe dirigeante sortie victorieuse de la présidentielle de 2024 se saisir de l’opportunité de la transition vers les législatives pour faire l’état des lieux de la gouvernance politique, démocratique, économique et sociale du Sénégal, négocier avec toutes les forces vives de la nation les termes d’un large consensus sur les réformes majeures à entreprendre au premier desquelles les chantiers institutionnels , et enfin ouvrir au pays la perspective d’une gouvernance rénovée. 

 

Et au delà du contexte national, le Sénégal aurait fait encore une fois figure de précurseur en offrant une nouvelle perspective à l’Afrique où la crise de l’état post colonial, notamment dans l’espace francophone , entraine des errements dangereux avec des conséquences désastreuses dans la marche de nos institutions communautaires sous- régionales.

 

A cet égard, les crises lancinantes de régime que traversent les pays dits de l’alliance des états africains ( AES ) méritent une attention toute particulière de la part des hommes politiques et des intellectuels du continent, en particulier chez nous, objectivement enfermés que nous sommes dans une véritable ceinture de feu. 

 

C’est pourquoi l’occasion aurait été belle aujourd’hui si on allait à nos élections législatives du 17 novembre prochain dans le cadre d’une démocratie apaisée et d’une profonde mise à jour des institutions du pays.

 

 Étant entendu que la seule perspective politique qui vaille est celle d’une société réconciliée avec elle même et d’une nation rassemblée pour relever le défi de sa sécurité qui, comme aimait à le répéter le Professeur Cheikh Anta Diop , est la condition et le préalable de toute politique réussie de développement.

 

Nous sommes bien placés pour beaucoup en savoir sur les souffrances indicibles que vivent actuellement les peuples des nations sous l’égide des états dits de l’AES.

 

C’est la raison pour laquelle il importe peu pour nous d’en savoir outre mesure sur les raisons qui ont pu justifier les logiques ayant en définitive prévalu pour conduire à cet état de tensions entretenues en permanence et qui continue encore de régner dans notre espace public 6 mois après la présidentielle de mars 2024 et à quelques 6 semaines des législatives du 17 novembre prochain. 

 

Ce qui est établi et constant , c’est que cette transition aura été une occasion manquée par les nouvelles autorités du pays de jeter les bases d’un authentique renouveau démocratique .

 

C’est dans cette circonstance exceptionnelle de mutations politiques inachevées que se tiendront les législatives en vue dans les 6 semaines qui nous séparent de cette échéance capitale. 

 

Je dois dire sans ambage, en ce qui me concerne, que je suis de ceux qui pensent qu’au regard des faits observés sur les 6 mois de la gouvernance de la nouvelle equipe dirigeante et de la montée en puissance des crises politiques que traversent le monde avec leurs impacts sur nos pays, la simple sagesse devrait commander que tous les hommes et femmes de bonne volonté se mobilisent dans un vaste sursaut citoyen en faveur de politiques de vastes rassemblements pour faire face aux grands défis de notre époque. 

 

Nos responsabilités nous dictent de tout entreprendre pour eviter que ces tensions permanentes dangereusement entretenues se transforment en crises insurmontables pour notre pays. 

 

Et sous ce rapport, la lucidité politique devrait nous commander à tous de travailler à l…


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