Depuis début 2024, l’Algérie a expulsé près de 20 000 migrants africains, dont des femmes et des enfants, vers le Niger, souvent dans des conditions brutales, selon l’ONG Alarme Phone Sahara. Ces expulsions concernent des migrants nigériens ainsi que d’autres nationalités africaines. Les migrants sont arrêtés lors de rafles et transportés vers le Niger, parfois abandonnés en zone désertique et forcés de marcher 15 km jusqu’à Assamaka. L’ONG dénonce des violences et confiscations de biens par les forces algériennes. En avril, les autorités nigériennes ont convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre ces opérations de refoulement, jugées violentes, mais Alger a rejeté ces accusations.