Depuis son départ du pouvoir, l’ancien président Macky Sall n’a pas encore bénéficié des avantages matériels et humains prévus par la Constitution pour les anciens chefs d’État. D’après « Le Quotidien », contrairement à ses prédécesseurs, il doit financer lui-même sa sécurité et ses déplacements, sans explication officielle. Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye semble ignorer ces droits, s’attaquant également à divers acteurs, comme des journalistes ou des employés d’entreprises publiques.
Macky Sall a été dépouillé de sa sécurité, à l’exception de son chef de sécurité, et de son personnel administratif. Traditionnellement, les anciens présidents bénéficient d’un aide de camp, d’un chauffeur, d’un garde du corps et d’autres services pris en charge par l’État. Ce traitement inédit suscite des questions, mais Macky Sall reste discret, demandant à son entourage de ne pas s’exprimer publiquement. Il a renforcé sa sécurité via des services privés et renouvelé son parc automobile en attendant que la situation évolue.
Cette rétention de privilèges intervient peu après une convocation de sa belle-mère par la gendarmerie pour des questions foncières, où elle sera finalement entendue à domicile en raison de son état de santé.