Le Réseau Migrants et Développement(Remidev) est une structure qui s’active dans le domaine de la lutte contre l’émigration clandestine a organisé, ce jeudi, 11 mai , un atelier de Renforcement de Capacités sur le Cadre Juridique de Protection des Migrants Réfugiés, Apatrides et personnes déplacées…
En effet, c’est une rencontre de concertation et d’échanges multi-acteurs sur le renforcement de capacités sur le cadre juridique de protection des migrants, réfugiés, apatrides et personnes déplacées implique ainsi plusieurs acteurs. Il faut signaler que Remidev a toujours œuvré pour la gouvernance des migrations. Dans ce cadre, beaucoup d’actions de plaidoyer ont été développés tendant à contribuer à une meilleure prise en compte dans les politiques publiques la question migratoire dans des pays comme le Sénégal.
D’emblée, il faut noter que cette activité entre d’abord dans le cadre d’outiller les membres de Remidev sur le cadre juridique de protection droits des migrants et réfugiés. « Un aspect fondemental dans la mesure où nous sommes des éléments de la Société Civile et avant de parler d’un quelconque plaidoyer, il est nécessaire de comprendre d’abord le cadre juridique, à savoir les conventions, les chartes et les engagements internationaux dans le but de formuler des recommandations », Souligne Ameth Sarr, membre de Remidev et porte parole du Jour.
M. Sarr d’ajouter : « qu’aujourd’hui, le plaidoyer reste l’élément central des objectifs nos objectifs. Elle consiste à la mise en place de la validation politique, de la politique migratoire au Sénégal. Car on peut pas parler des ressources ou de développement sans l’obtention d’un document de référence de politique sur les questions migratoires. »
Au surplus, Selon le Porte Parole du Jour: « Ces textes qui sont signés et ratifiés engagent les Etats en termes de protection car les droits des migrants doivent être respectés en tout temps et en tout lieu du fait de leurs caractères universels, indivisibles et inaliénables. Ces instruments juridiques permettent aux migrants de jouir de leurs droits et aux acteurs de la société civile d’avoir des arguments juridiques pour mieux assumer leur rôle d’alerte et de veille.
Malgré qu’il n’existe au Sénégal aucune structure ayant pour mandat de gérer le fait migratoire dans sa transversalité (émigration, immigration, migration de travail, migration climatique…), les OSCs de défense des droits des migrants interviennent dans différents domaines tels que le plaidoyer, la sensibilisation, la formation, le développement; la protection, l’information. Au vu de leurs missions et des mutations régulières du contexte juridique, elles ont besoin de renforcer leurs compétences pour mieux contribuer à la définition des politiques publiques liées aux migrations »
« Depuis trois ans, on a mis en place un consortium d’acteurs de la société civile pour formuler des recommandations pour la validation politique de ce document et qui a été élaboré depuis 2018 et qui a eu la validation technique des experts et nous on est juste là pour montrer la pertinence qu’il peut avoir dans le variable économique, sociale et culturelle en général » a-t-il fait savoir.
Pour terminer, il appel tous les acteurs de la migration à une synergie d’actions entre les parties prenantes au regard des enjeux et défis liés à la mobilité, la protection humaine, le respect des droits en lien avec les conventions, la démographie, le développement. C’est ce qui justifie l’engagement de Remidev.
     
 
  