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Macky sall, un président poli et bâtisseur. Quand le charme capiteux du bilan voile l’autolâtrie des développeurs de BBY

Macky sall, un président poli et bâtisseur. Quand le charme capiteux du bilan voile l’autolâtrie des développeurs de BBY

« La vision n’est rien sans l’exécution »

Avec l’implémentation du Programme Sénégal Emergent (PSE), le référentiel de la politique économique et sociale du président Macky Sall qui s’articule autour de sa vision d’un Sénégal émergent en 2035, nous avons vécu une inflexion économique traduite par l’évolution de la croissance (même si ceci a été freinée et réduite par la covid), la réalisation d’infrastructures de classe mondiale et de projets structurants tant rêvés au Sénégal. Le président Macky Sall a vite compris que les infrastructures publiques non suffisamment développées doivent être parmi ses priorités pour le rôle moteur qu’elles jouent dans la vie économique et sociale de notre pays et la fonction de support direct aux activités productrices, la circulation des biens et par ailleurs le développement du capital humain.

Le charme capiteux du bilan par la réalisation d’importants services de base nécessaires à toute vie économique et sociale a transformé le Sénégal de la ville à la campagne (routes autoroutes et chemins de fer, aéroports et aérodromes, stades, écoles et universités, ponts et autoponts, hôpitaux publics, casernes, hôtels de polices, cadre de vie, systèmes de distribution et de traitement des eaux, électricité…) visibles partout et enviés de toute la communauté africaine.

Le portage du binôme « vision- exécution » qui fonde l’efficacité de sa gouvernance a motivé à consentir d’énormes efforts soutenus par un tableau de bord clair qui exclut tout pilotage à vue comme l’aurait allégué quelques adversaires politiciens sans programme alternatif dans leur besogne de peindre en noir ce qui est pourtant visible et apprécié de tous les partenaires techniques du Sénégal.

Le président Macky Sall a joué sa partition. Ces réalisations constituent un paravent pour les faiblesses dans la gestion politique des coordinations. Il a offert au Sénégalais des rampes pour aller plus loin vers l’émergence. Le Sénégal a son aéroport AIDB désigné comme meilleur aéroport en Afrique par le programme ASQ de l’ACI. Le Sénégal domine le football africain et grâce au président Macky Sall l’Afrique a obtenu une place permanente au G20. Que dire du projets BRT sur 18 Km de voies réservées pour 121 bus électriques qui font trembler un adversaire anti progressiste ? Nous ne pouvons pas tout citer tellement qu’il a multiplié par au moins par deux ce qui a été fait dans tous les secteurs.

Toutefois, sa machine politique ne roule pas aussi vite que ses réalisations à cause du comportement narcissique de plusieurs des développeurs de l’APR ou du BBY. Lui-même l’a bien dit dans ces sorties à Sédhiou. Il a questionné le manque d’humilité de tous les leaders qui se prennent pour le ciel et la terre dans leurs localités. Le président a besoin de tous ses compagnons qui l’ont toujours accompagné sans sourciller et qui n’ont rien obtenu du parti. Dans le hasard de mes lectures sur les réflexions de Montesquieu, j’ai épousé sans réserve son idée que « les conquêtes sont aisées à faire parce qu’on les fait avec toutes ses forces ; elles sont difficiles à conserver parce qu’on ne les défend qu’avec une partie de ses forces ».

Même si on peut noter quelques exceptions modèles dans l’apr voire dans le BBY, il n’en demeure pas moins que l’impétuosité dans la travail politique de la plupart de leaders s’amenuisent dès lors qu’ils sont promis à des postes de responsabilité ou élus dans les institutions de la république. Ils se détachent de leurs coordinations en mettant en avant leurs images et non celle du président de la coalition BBY. D’autres prennent pour adversaires leur propre frères et sœurs du parti, ce qui crée un embrouillamini dans les coordinations communales ou départementales et ensable la lubrification de la machine BBY. Ceux-là qui font ne peuvent nullement prétendre être des développeurs du parti ou de BBY mais plutôt des prédateurs derrière la magie des mots et des théories à l’eau de rose.
Il faut se dérober de cette posture disgracieuse et chirurgicale, faire face à l’adversaire et éviter à tout prix, pour le bien de la majorité, à disperser les rangs dans toutes les coordinations communales ou départementales. Quand on bénéficie de la confiance du président, il faut avoir les coudées franches à fédérer et non avoir le toupet de faire dans le grenouillage contre les militants du président Sall. Il faut que les leaders et autres responsables dans toutes les coordinations communales et départementales soient des fédérateurs pour une meilleure implication et remobilisation des militants et sympathisants désappointés et en déréliction. Main dans la main, le BBY est force de frappe insoutenable. 

 La majorité, sur un autre plan, doit parler moins de ce leader politique de l’opposition qui volatilise d’avantage ses suffrages et parler plus des réalisations de Macky Sall qui est cité comme modèle partout dans le monde. Il a assaini et porté haut la diplomatie sénégalaise, réduit le fossé entre la ville et la campagne et a permis au Sénégal malgré les potins et ragots d’être le premier pays industrialisé en Afrique de l’ouest devant le côté d’ivoire. Il faut parler de sa posture d’homme d’état exceptionnel, de sa circonspection et expliquer enfin pourquoi il est l’homme de la situation. Voilà la communication qui vaille même s’il n’en manquerait pas d’être dur et adroit pour tirer dans le camp adverse au cas de besoin.
         
Aujourd’hui, nous avons dépassé l’ère de la « chasse » aux militants pour vivre l’ère de « l’élevage » des militants. Le quotient intellectuel des militants sénégalais a beaucoup évolué. En conséquence le premier adversaire de l’apr ou de BBY, c’est l’apr ou BBY. 
Le meilleur service possible qu’on peut rendre au président de BBY, c’est d’être courtois et honnête avec les militants et d’éviter tout gestes inutiles qi sapent la cohésion et activent les frustrations dont les conséquences trucident les investissements politiques du président Macky Sall. Ce n’est pas là la mission. Tout leader qui fait dans l’autolâtrie et combat un frère ou une sœur jugé(e) achalant(e) d’une même zone d’intervention politique ne comprend pas le contexte.

 En politique, l’égotisme crée du désordre et quand les orgueils sont blessés, les militants deviennent une menace sérieuse. Ils sont nombreux les militants qui votent sanction (ce n’est pas responsable) ou qui s’abstiennent (c’est condamnable) non pas par ce qu’ils n’aiment pas le président Macky Sall mais parce qu’ils croient que c’est la seule arme qu’ils détiennent pour montrer leurs forces face à l’arrogance et à l’ingratitude vécues. 
En réalité quand c’est le président qui candidate tous doivent parler le même langage. Il est le seul dénominateur commun. Nous sommes persuadés, en considérant le volume de production jamais réalisé de nos indépendances à nos jours, qu’il pourra dire, en quittant le pouvoir, comme le président Français François Mitterand qui avait le secret d’assaisonner ces sorties que « je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables ».

Babacar Sarr, spécialiste en management stratégique 
Conseiller départemental, président de commission 
BBY SIBASSOR
Président de AND DEFAR SIBASSOR  


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