Selon plusieurs informations, une centaine d’opposants ont été envoyés en prison pour délit d’opinion. La Fédération Nationale des cadres libéraux , une instance du PDS dénonce cette situation et accuse le régime du Président Macky Sall
« Les nombreuses agressions aux acquis démocratiques notées depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition BBY, n’ont eu de cesse d’interpeller le PDS, par essence dépositaire des innombrables avancées consolidantes de notre système démocratique, quant à ses responsabilités historiques à donner un coup de frein aux dérives autocratiques du Président Macky Sall. La FNCL rappelle que notre parti a été le premier à faire les frais avec autant de violence de la machine répressive du régime ; avec notre candidat Karim Wade condamné par l’anachronique et inhumaine juridiction d’exception de la CREI ; emprisonné pendant 3 années et demi ; exilé depuis 2016 ; privé de son droit de participer à l’élection présidentielle de 2019 et menacé de ne pas figurer parmi les candidats pour celle prévue en 2024 », rappelle la FNCL.
La FNCL prévient que malgré toutes ces péripéties, le PDS est encore debout, cohérent, toujours fidèle à ses valeurs fondatrices et à sa posture avant-gardiste de tous les combats menés dans l’opposition, et depuis la Conacpo, le collectif des 16, l’Alliance démocratique Sénégalaise (ADS), l’Alliance le SOPI, le FAL, le FRN, pour ne citer que ces quelques organisations. « Donc, ce n’est pas aujourd’hui que le PDS va déroger à l’appel d’un « Groupe de contact » pour la mise en place d’une plateforme commune et d’un front unitaire, pour lequel nous travaillons depuis 2014 pour le combat contre toutes les formes de violations des libertés, le recul de l’Etat de droit, la mal gouvernance et la corruption, un code électoral non exclusif, l’audit du fichier électoral et la supervision du processus électoral par une personnalité neutre et indépendante. »