Pour ce 08 mars 2023, Marième Pouye Hanne, adjointe au gouverneur chargée du développement, a accompagné les femmes détenues à la MAC de Kolda. Ainsi, avec ses partenaires, ils ont remis un lot composé d’huile, de détergent, d’habits, d’eau entre autres. En ce sens, l’adjointe au gouverneur estime que ce don entre dans le cadre de l’amélioration de conditions d’existence des détenues qui souvent n’ont pas cette opportunité. Dans la foulée, elle appelle à une sensibilisation et une communication forte pour le respect des droits des femmes en faisant d’elles un moteur de développement dans une société éveillée.
À en croire Marième Pouye Hanne, « notre choix est motivé par la solidarité que nous avons par rapport à nos consœurs privées de liberté. Et cette aide entre dans le cadre d’améliorer leurs conditions de vie. Ces dernières souvent n’ont pas l’appui nécessaire pour de bonnes conditions de vie. C’est pourquoi, j’ai pensé qu’on pouvait pour cette journée du 08 mars, faire un geste de solidarité envers elles. » En ce sens, elle rappelle : « j’en ai parlé avec l’ensemble des partenaires de la région, notamment les chefs de service, le maire mais aussi le gouverneur et toutes les bonnes volontés pour nous aider à organiser cette initiative. Ces derniers ont répondu présent en m’accompagnant et en mettant à notre disposition beaucoup de dons. Au départ, ces dons étaient destinés aux dames de la MAC mais on a vu qu’on pouvait en tout cas prendre aussi en charge les détenus (hommes). Et tout ceci s’inscrit dans une perspective d’amélioration de leurs conditions d’existence. »
Dans cette dynamique, il lance un message fort aux femmes : « je demande aux femmes surtout celles du Fouladou d’être solidaires, de revendiquer davantage leur droit dans le respect des convictions des autres. » Dans la foulée, il soutient « qu’il faut se féliciter des progrès notés dans le respect des droits des femmes. Mais toujours est-il qu’il y’a encore des barrières avec des zones réfractaires à l’émancipation des femmes. Mais il faut toujours être dans la dynamique de communication et de sensibilisation pour l’éveil du droit des femmes. » Dans cette dynamique, elle précise : « on ne peut pas parler de développement sans la participation active de la femme. D’ailleurs, la société doit se mobiliser pour faire un bloc pour que les femmes aient de meilleures conditions de vie… »