La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé, mercredi 15 février, sa démission après huit ans au pouvoir, portant un coup à la cause indépendantiste dans la nation britannique.
« J’ai toujours considéré que bien servir, c’est voir quand il est temps de laisser la place à quelqu’un d’autre », a déclaré la Première ministre écossaise. Nicola Sturgeon considère que l’heure de sa démission est venue, pour son parti, pour sa nation, l’Écosse, et pour elle.
« Ce travail, dit-elle, est un privilège immense, mais aussi incroyablement dur. Je ne peux plus donner à ma fonction l’énergie qu’elle mérite ».
  Cause indépendantiste 
  Cette décision provient aussi de la radicalisation du débat ces dernières années. Mais ce départ, explique la Première ministre écossaise, n’a rien à voir avec les derniers mois plutôt compliqués pour elle. Critiquée par les députés de son parti à Londres, elle n’a pas réussi à faire avancer significativement la cause indépendantiste en Écosse en huit ans au pouvoir. 
Sa cote de popularité chute depuis décembre, en partie à cause de ses positions jugées trop libérales sur les droits des personnes transgenres. Néanmoins, cette démission a surpris tout le monde, à Londres et à Édimbourg, qui s’attendait à un retrait de la cheffe du SNP aux prochaines élections, en 2025.
  Nicola Sturgeon restera en poste jusqu’à l’élection du nouveau leader du parti. Pour l’instant, aucun successeur naturel n’apparaît. 
 
     
 
  