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Archives journalières : 4 février 2023
Réputé, terre d’hospitalité, le Sénégal a réussi à se donner le qualificatif « pays de la teranga ». Au-delà d’un slogan « publicitaire » ou de « marketing territorial », force est de lui reconnaitre, malgré des soubresauts, sa relative exemplarité démocratique en Afrique (Dahou & Foucher, 2004 :5) et son modèle de cohabitation pacifique. En conjuguant de nombreux mécanismes (sociaux, culturels, politiques…) tels que les mythes des origines, le cousinage à plaisanterie, le pluralisme spirituel ainsi que des institutions juridico-politiques relativement fonctionnelles, une sorte de « pax senegalesa » a pu se forger dans le processus de construction du Sénégal contemporain. Or, en tant qu’outils de médiation et de vulgarisation, les médias dits de masse ont, non seulement contribué, à cette cohabitation pacifique, mais aussi à construire l’imaginaire d’une terre pacifique. Le plus souvent, c’est en mettant en avant des acteurs publics porteurs de consensus sociaux (leaders confrériques et autres autorités religieuses de référence, hommes politiques, diverses personnalités…), militants d’un narratif autour d’un pays « béni », « épargné » des démons de la division. 
 
Les différents travaux de la 4e Édition du « Gingembre de ContinentPremier », décembre 2022, sur « Le Vivre Ensemble » axés sur « Médias et Cohésion sociale » ont fait un diagnostic sans complaisance de la société sénégalaise actuelle où le plus souvent la parole n’est plus productrice de sens, de vérités partagées. S’y ajoute une perte de confiance et d’influence envers des médias traditionnels bousculés par des réseaux sociaux qui, malgré leur rôle dans la démocratisation de l’espace public, constituent un vrai danger pour la cohésion sociale. 
 
La libéralisation des médias dans les années 1990 a permis un accès plus facile à la parole publique. L’avènement du web au début des années 2000 et surtout celui des médias socio-numériques, à partir de la moitié de cette décennie, ont consacré un espace public plus ouvert, fragmenté où la liberté de parole est quasi-totale. Depuis lors, l’espace public a vu émerger de nombreux profils d’acteurs qui ont, pour certains, une prise de parole mettant en mal l’image d’un Sénégal, un pays « sûr » dans une Afrique de l’ouest traversée par une instabilité presque chronique. L’émergence ou la multiplication sur la place publique d’une parole excessive et des dérives médiatiques constituent dès lors une réelle préoccupation pour la démocratie et le vivre ensemble. Car, c’est de l’expression de notre bienséance sociale et de notre bienveillance collective qu’il s’agit. « La qualité de notre parole publique impacte la qualité de notre cohésion sociale », argumente très fortement, le professeur Patrice Corréa, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherches, Civilisations, Religions, Arts et Communication de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. « C’est la parole qui mène le monde », disait Sophocle. La parole, en effet, est l’une des facultés les plus caractéristiques de l’être humain. 
 
Médias et technologies numériques, sous nos cieux comme ailleurs, augmentent le poids et donc l’impact des mots, en leur donnant une résonance supplémentaire, par une capacité performative liée à la puissance déterministe de la technique. Tant est si bien que, distraits ou bluffés par la technique, emportés par le désir de présentation de soi, de promotion de son image projetée, nos concitoyens et même nos contemporains semblent accorder plus d’importance à la visibilité et à l’audibilité qu’au contenu et les impacts de leur parole médiatisée, « technologisée ». « Voilà que pointe ce que le Professeur Corréa appelle la parole excessive, le dérapage médiatique, comme expression de la contrefonction de la parole, créatrice de vie par excellence, liant social, ciment de communauté et condition de possibilité de la promotion de toute dignité́ humaine ». 
  Le dérapage médiatique est un usage inapproprié de la parole à travers les médias, une parole violente, stigmatisante, dégradante, manipulée, privative de dignité, une parole inculte, non documentée, non vérifiée, mais surtout une parole intentionnellement agressive. Que doit-on dire dans l’espace public ? Quelle intention est derrière notre parole médiatisée ou médiatée par les technologies numériques ? Que vise-t-on, en dernière instance, quand nous utilisons les médias et /ou les technologies numériques ? Autant de questions soulevées par l’universitaire. 
 
Toutes les sagesses, les philosophies, les traditions (religieuses, spirituelles ou intellectuelles) convergent au moins sur la puissance de la parole, de son importance et de ses enjeux… La parole fait le monde, c’est qu’elle le rend existant à tout le moins sur le plan du sens. Elle met les choses en mouvement construit des espaces vie et des passerelles d’un humanisme fondamental et peut-être intégral. Parce que, la parole est vitalité et vitalisante. Ainsi, du point de vue d’un certain nombre de ses enjeux. Professeur Corréa décortique la parole pour mieux faire saisir ses différentes portées. La parole bienveillante, est facteur de vivre ensemble, elle révèle notre identité́, on aurait pu emprunter et transformer la formule cartésienne en disant : « je parle, donc je suis ». 
 
La parole a une fonction de liance et de reliance, elle nous engage, nous lie, nous relie, nous délie et nous fait faire communauté, société… La parole a une vertu curative exorcisante, elle nous libère de nos peurs en nous ôtant des prisons arbitraires de nos propres systèmes, nous guérit tant psychologiquement que spirituellement et, en substituant une confrontation intellectuelle à une confrontation physique, la parole nous permet de tendre vers l’idéal de paix. Elle a donc une valeur démocratique fondamentale. « Elle est même la sève nourricière de la démocratie et dans des situations anti-démocratiques, elle crée l’en-commun ou pour le dire autrement « une agora du sens » (Hannah Arendt) ». 
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Le ballon "espion" chinois qui a survolé le territoire américain cette semaine, provoquant le report de la visite du chef de la diplomatie américaine en Chine, est un outil guidé par l'intelligence artificielle, selon un expert américain. 
Pour William Kim, spécialiste des ballons de surveillance au centre de réflexion Marathon Initiative de Washington, ces aéronefs sont de puissants outils de surveillance difficiles à abattre. 
  
- Un ballon "espion" guidé par l'intelligence artificielle ?
Si l'aspect du ballon chinois ressemble à celui d'un ballon-sonde météo habituel, quelques éléments diffèrent, fait remarquer M. Kim. 
Son imposante charge utile, bien visible, est constituée d'outillage électronique pour le guidage et la surveillance, ainsi que de panneaux solaires pour alimenter l'ensemble. 
Selon lui, ce ballon pourrait embarquer des technologies de guidage pas encore en place au sein de l'armée américaine. 
L'expert explique qu'avec les progrès de l'intelligence artificielle (IA), il est désormais possible pour un ballon de se diriger en changeant simplement d'altitude afin de parvenir à un point idoine pour trouver un vent le poussant vers la destination désirée. 
Avant cela, il fallait soit le diriger du sol avec un câble, "soit vous le lancez, et il va où le vent l'emporte", précise William Kim. 
"Ce qui s'est passé très récemment avec les progrès de l'IA, c'est qu'on peut désormais avoir un ballon (...) qui n'a même pas besoin de ses propres moyens de propulsion. En contrôlant simplement l'altitude, il peut contrôler sa direction", résume-t-il. 
Une telle technologie pourrait tout de même impliquer des communications avec sa base. 
  
- Quels sont les avantages par rapport aux satellites ?
Selon M. Kim, les satellites sont de plus en plus vulnérables aux attaques terrestres et spatiales. 
Les ballons, eux, présentent de multiples avantages, à commencer par leur capacité à échapper aux radars. 
"Ils sont fait en matériaux qui ne réfléchissent pas la lumière, ils ne sont pas en métal. Donc même s'ils peuvent être plutôt gros (...) les détecter sera une difficulté". 
S'ils sont assez petits, les dispositifs d'espionnage et la charge utile de ces aéronefs peuvent même passer inaperçus. 
Les ballons ont aussi l'avantage de pouvoir maintenir une position stationnaire au-dessus d'une cible à surveiller, contrairement aux satellites espions qui doivent rester en orbite. 
"Ils peuvent survoler une même position pendant des mois", assure l'expert. 
  
- Le ballon a-t-il pu arriver aux Etats-Unis par accident ?
Pour William Kim, c'est une "vraie possibilité". Le ballon chinois a en effet pu être envoyé au départ pour collecter des données hors des frontières américaines ou bien plus haut, avant de dysfonctionner. 
"Ces ballons ne fonctionnent pas toujours parfaitement", affirme-t-il, soulignant que l'appareil chinois volait à environ 46.000 pieds au-dessus du sol, contre 65.000 à 100.000 habituellement pour ce type d'outils. 
"C'est assurément un peu bas (...) Si l'objectif était de le rendre plus difficile à détecter, plus difficile à abattre, cela aurait eu du sens de l'envoyer à plus haute altitude". 
  
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