Dans le cadre de l’activité du plaidoyer sur 196 relatif à l’interdiction de la recherche de paternité, le Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF) a initié une randonnée avec la communauté éducative de Ziguinchor et Zig Randonnée Club.
Les OSC (Organisation de sociétés civiles) de femmes et des jeunes ont sillonné les artères de de la ville, destination l’inspection d’académie pour sensibiliser sur la problématique de 196 qu’elles considèrent comme : »Une atteinte à la dignité de la femme et de l’Enfant. C’est une loi qui doit être revue bien que l’Etat ait initié des réformes pour la modification du code de la famille, il reste encore beaucoup à faire quant au respect des droits des filles et des femmes. Aujourd’hui, les femmes veulent en finir avec la promotion du refus volontaire de la paternité même si des preuves sont établies » exigent-t-elles par la voix de la président régional conseil Sénégalais des femmes, Aida Fall.
Dans la même foulée, elles ont tenu à sensibiliser toutes les parties prenantes à savoir : les décideurs, la communauté sur 196 et ses conséquences.Avant de parler de la responsabilité individuelle et sociétale pour ce reniement du père qui constitue une discrimination, une violence pour l’enfant. Pour eux, le respect et faire respecter les droits des filles et des enfants au Sénégal doivent être une réalité.
  « Il est urgent de reconnaître que les droits des filles et des femmes sont bafoués par des hommes ou garçons dans des circonstances parfois inacceptables avec la complicité de certaines femmes. Il faut donc procéder à des sensibilisations et des plaidoyers pour permettre aux concernés de lutter contre les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent » rappellent t-elles .Pour la noble mission qu’elles se sont assignées, le COSEF appelle tout le monde à se joindre à eux pour travailler ensemble sur la sensibilisation et  dénoncer les violences que subissent les filles, les femmes et leurs enfants, afin de porter le plaidoyer à l’endroit de la communauté et des autorités étatiques. Car selon elles, ces  violences ont des conséquences fâcheuses sur les enfants, les apprenants notamment avec l’inexistence d’extrait de naissance pour ces derniers qui peuvent conduire jusqu’à l’arrêt des cours dans les établissements, le renvoi, l’exclusion de la maman de la maison familiale. En fin de compte la fille est laissée à elle-même, sans soutien ce qui est une autre violence . 
  Le Conseil Sénégalais des femmes en partenariat avec le projet VLF-Sénégal sur financement d’Affaires Mondiales Canada compte mener ce plaidoyer afin d’attirer l’attention sur les manquements du code de la famille qui doit être revu et corrigé au Sénégal.
     
 
  