AAR Sénégal : Marieme Soda Ndiaye claque la porte
Après Abdourahmane Diouf, Marième Soda Ndiaye a démissionné de la coalition Aar Sénégal et du mouvement Oser l’avenir de Aissata Tall Sall. Elle l’a fait savoir sur sa page Facebook. « Chers Concitoyens, je viens par la présente informer l’opinion publique de ma démission du Mouvement Osez l’Avenir et de la Coalition Alternative pour une Assemblée de Rupture (AAR SÉNÉGAL). Mes chaleureux remerciements au Peuple sénégalais, à mes camarades du Mouvement Osez l’Avenir et à tous les membres de la Coalition AAR SÉNÉGAL pour leur soutien et encouragements. Au service du Peuple. Vive le Sénégal », a-t-elle posté.
Prostitution
Un vaste réseau de prostitution clandestine a été démantelé à Diakhaye, dans le sud-est du département de Keur Massar. Les éléments de la brigade de ladite localité ont mis la main sur sept (7) prostituées et leur patronne, une gérante d’un salon de coiffure, présentée comme le cerveau du réseau. Selon la Rfm qui donne l’information ce jeudi, le vigile qui assurait la sécurité de l’immeuble où logeaient les mises en cause a été aussi interpellé. Les proxénètes ne détenaient pas de carte professionnelle leur permettant d’exercer ce métier, informe la même source. Arrêtés, ils ont tous été placés en garde à vue. Une perquisition effectuée à l’appartement où elles logeaient a permis aux hommes en bleu de mettre la main sur plusieurs téléphones portables.
Les détails du supposé coup d’Etat…
Un officier de la marine gambienne est accusé par le gouvernement gambien d’être le cerveau de la tentative de coup d’État manquée. Que s’est-il réellement passé ? Les autorités gambiennes ont livré jeudi les détails sur la tentative de coup d’Etat déjouée le 20 décembre dernier à Banjul. Selon le Gouvernement, les auteurs du putsch raté avaient prévu d’arrêter de hauts responsables du gouvernement et de les utiliser comme otages pour empêcher toute intervention étrangère ». « Ils avaient également l’intention de retirer (de leurs fonctions) tous les officiers supérieurs de l’armée à partir du grade de major et au-dessus, ainsi que de restructurer les forces armées gambiennes », a assuré Abubakarr Suleiman Jeng, le conseiller à la sécurité nationale, qui a lu la déclaration devant les médias au quartier général de la Défense à Banjul.
…manqué en Gambie
Une commission d’enquête, qui doit rendre son rapport dans un mois, a été créée mardi en Gambie pour faire la lumière sur cette tentative de putsch présumée, la dernière en date en Afrique de l’Ouest depuis 2020, après deux putschs réussis au Mali et au Burkina Faso, un autre en Guinée, et une tentative en Guinée-Bissau. Sept soldats ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire. Par ailleurs, un responsable politique, ancien ministre des Affaires présidentielles sous le régime de Yahya Jammeh (1994 – 2017) et membre du principal parti d’opposition, le Parti démocratique unifié (UDP), est aussi détenu après être apparu dans une vidéo suggérant que le président sera renversé avant les prochaines élections locales. Son parti exige sa libération immédiate. Le plan détecté par les autorités « montre la composition de la formation qui devait participer » à la tentative de putsch ainsi que son plan pour prendre le pouvoir, notamment le contrôle des médias d’Etat, a déclaré M. Jeng. « Entretemps, il a été établi que les comploteurs (…) ont établi des contacts, tenu des réunions clandestines dans certains endroits identifiés à l’intérieur du pays » pour planifier le coup d’Etat, a-t-il poursuivi, évoquant en outre des complicités de civils à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Affaire des 46 militaires ivoiriens
Initialement prévu hier, le procès de 46 militaires ivoiriens qualifiés de « mercenaires » qui s’est ouvert hier a été renvoyé à aujourd’hui vendredi. Ce procès intervient avant l’ultimatum fixé au 1er janvier 2023 par les chefs d’Etat ouest-africains à la junte malienne pour libérer les 46 militaires et une semaine après que le ministre ivoirien de la Défense a assuré que l’affaire était « en voie de résolution » après une visite officielle à Bamako. Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens, qualifiés de « mercenaires », avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat » et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite.
Un talibé meurt noyé
Un jeune talibé d’environ 8 ans s’est noyé hier après-midi à Saint-Louis dans le petit bras que les enfants ont l’habitude de fréquenter pour la baignade. La découverte macabre est faite par des personnes qui se trouvaient dans un hôtel face au fleuve et qui ont alerté les sapeurs-pompiers, afin de porter secours à deux jeunes talibés qui avaient disparu dans les eaux du fleuve au quartier Sindoné (Sud). Arrivés sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont repêché le corps sans vie de l’un d’eux.
Penda Mbow : « Adji Sarr est manipulée »
Lors d’un panel du mouvement « Demain Sénégal », l’historienne Penda Mbow a évoqué le cas Adji Sarr. La féministe dépeint celle qui accuse l’homme politique Ousmane Sonko de viols et menace de mort comme une jeune fille manipulée. “Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal et dans les institutions, une femme est devenue un instrument entre les mains d’hommes politiques. Et cet instrument entre les mains d’hommes politiques est manipulé. On l’a transformée, non plus en tant que citoyenne, mais en tant qu’objet pour des objectifs purement politiques. Et c’est la plus grave forme de violence qu’on puisse exercer sur femme », a fustigé Pr Penda Mbow sans citer Adji Sarr.