La Coalition Doggu pour le Grand Sénégal suit avec intérêt le débat national relatif aux dernières mesures d’assouplissement des restrictions prises par le Gouvernement dans le cadre de la gestion de la pandémie due au covid-19.
Depuis quelque temps, une certaine classe politique, en peine de confinement, s’est inventé un débat sur des décisions de souveraineté qui n’incombent qu’au Président de la République, rompant du même coup le pacte de solidarité et d’unité que les sénégalais, dans leur quasi-unanimité, s’étaient imposé en faisant bloc autour du Chef de l’Etat qui, en l’espèce, est le seul à disposer de tous les paramètres requis pour prendre les bonnes décisions dans l’intérêt bien compris de son peuple.
Dans cette guerre déclarée au coronavirus, connu pour avoir causé en moins de trois mois près de trois cent trente mille (330 000) morts à travers le monde, comment comprendre l’attitude de ces concitoyens qui, au lieu de viser l’ennemi, passent le plus clair de leur temps à tirer sur les troupes engagées au front ?
Le Comité d’Orientation Politique (COP) de la Coalition Doggu pour le Grand Sénégal rappelle qu’en cette période de guerre, il n’y a qu’un seul Chef, le Président de République, Chef Suprême des Armées, qui attend des réponses plus que des questions, des contributions plus que des interpellations, des armes et des munitions plus que des piques et des quolibets.
Habitués à faire les choux gras de la presse à sensation, ces prétentieux amateurs de la controverse stérile se sentent aujourd’hui durement concurrencés par le covid-19 qui, non content de leur ravir la vedette, les a contraints au confinement politique. Ainsi, ont-
ils cru devoir s’insurger contre l’assouplissement des mesures de restriction annoncées par le Président de la République lors de sa dernière adresse à la Nation en date du 11 mai 2020, sans jusqu’ici avoir eu le courage politique de proposer, a contrario, des mesures concrètes.
Ils ont l’audace de demander au Chef de l’Etat de maintenir les mesures de restriction au détriment des populations déjà si durement éprouvées par les contre-coups du ralentissement économique, au motif que le taux de contamination est dans une phase ascendante. C’est comme si, dans leur logique, le degré de confinement devait toujours être proportionnel au taux de contamination.
Autant, ils étaient contre le confinement partiel de départ qu’ils jugeaient excessif au vu du nombre de cas qui n’avait pas atteint la dizaine, autant, aujourd’hui, ils plaident pour une plus grande restriction des libertés parce que le nombre de personnes contaminées croît de façon très significative. Et, si on va jusqu’au bout de leur logique, il faudrait attendre la fin des contaminations ou une réduction très forte du taux de transmission pour envisager un assouplissement des libertés et une reprise effective des activités économiques.
Le COP de la Coalition Doggu pour le Grand Sénégal reste convaincu qu’une bonne analyse de la crise liée au covid-19 ne devrait pas se limiter à l’interprétation des seuls statistiques sanitaires. L’aspect sanitaire, bien que prioritaire, ne doit en rien occulter les dimensions non moins essentielles que sont les aspects sociaux et économiques. C’est dire que le mécanisme de prise de décision est très complexe et le Président de la République, qui consulte régulièrement les services et les acteurs concernés pour ses prises de décision, est à un niveau de responsabilité et d’information qui lui donne une vue holistique sur tous les paramètres et enjeux de la crise qui est, à la fois, sanitaire, sociale et économique.
Prenant acte de la dernière adresse à la Nation du Chef de l’Etat du 11 mai 2020, le Comité d’Orientation Politique de la Coalition tient à féliciter le Président de République pour la prévenance et clairvoyance dont il a fait montre dans la gestion de la crise du Covid-19.