Quinze jours après la sortie du Recteur de l’université Assane Seck de Ziguinchor pour rassurer les acteurs universitaires sur l’orientation de bacheliers à Ziguinchor, c’est au tour de la coordination des amicales des étudiants de sortir de sa réserve. Ibrahima Diouf qui porte leur parole, rappelle les conditions d’études difficiles.
« Il y a des étudiants qui restent une semaine à poireauter au sein du campus pédagogique à la recherche de salles d’études. Ils restent des jours sans faire cours. Et là, il y a encore 3000 bacheliers orientés. Ce qui constitue un surplace considérable et les conditions seront encore plus difficiles », peste le syndicaliste.
Il ajoute que « ce qui nous dérange, dans quelles conditions ils seront et étudieront? » s’est-il interrogé.
« La mise en place des chapiteaux n’a pas encore démarré. C’est ce que nous dénonçons, tout comme plus de 4000 étudiants pour un restaurant. Les étudiants peinent à recevoir les bourses. Jusqu’à présent, personne n’a reçu sa bourse. C’est pourquoi la restauration est devenue gratuite. Nous avons décrété un mouvement qui consiste à se restaurer gratuitement. »
Selon ces étudiants, si la question des 3000 lits était réglée, les bâtiments en construction livrés à temps, le problème serait résolu. Malheureusement, regrette les étudiants, « que des promesses pour janvier, des bâtiments du campus pédagogique seront livrés, la mise en place de chapiteaux. Tout le monde sait qu’en janvier rien ne sera réglé », conclut-il…