L’accusée se retrouve devant la justice pour avoir enlevé son chemisier à l’intérieur de son domicile. Les faits ont eu lieu dans l’État très conservateur de l’Utah, dans l’ouest américain.
Tilli a été jugée pour délit d’obscénité et risque, en théorie, une peine de prison alourdie d’une amende. En outre, son nom pourrait être inscrit au registre des délinquants sexuels pendant dix ans, . Que lui reproche-t-on, au juste? C’est là que l’information devient intéressante. Non, Tilli n’était pas en train de s’exhiber nue dans son jardin ou sur sa terrasse, sous le regard de ses voisins, mais simplement en train de bricoler avec son mari… à l’intérieur de son habitation.
L’ex-femme porte plainte
L’accusée réalisait en effet de petits travaux avec son mari au domicile conjugal. Dévêtus en raison de la chaleur et de l’accumulation de poussière, ils étaient en train d’installer une cloison sèche quand les trois enfants de son époux, issus d’un premier mariage, débarquèrent à la maison et tombèrent nez à nez avec leur belle-mère “seins nus”. Tilli n’en fit pas tout un drame… au contraire de l’ex-femme de son mari à qui les trois petits garçons, âgés de 9, 10 et 13 ans, ont tout raconté dans la foulée.
“Incitation sexuelle”
Or, la loi de l’Utah prévoit explicitement qu’il est interdit de montrer ses seins, précisément “sous l’aréole du mamelon”, même dans un cadre privé, quand des enfants sont présents. C’est considéré comme une incitation sexuelle, précise RTL France.
Combat politique
La défense n’a d’ailleurs pas décidé de plaider sur ce point mais plutôt sur la discrimination homme-femme puisque le père, torse nu lui aussi, n’a pas du tout été poursuivi pour avoir exhibé ses tétons à ses enfants. Un procès qui se mue finalement en combat politique. Le juge n’a quant à lui pas souhaité trancher trop hâtivement dans cette affaire et a déclaré qu’il prendrait le “temps de la réflexion” pour statuer sur cette “importante question”.