Spécial Mawlid 2019. Chaque soir, Emedia.sn vous propose de revenir sur un des fondements de la tariqa tijaan. Pour ce jeudi, après le wird, la wazifa, la salatul fatihi, la Jawharatoul Kamal et la "qasidatul Burda", place ce vendredi, à la Hadratul Jumaa.
C’est un zikr collectif qui commence avant le coucher du soleil, le vendredi soir, et dure jusqu’à l’heure de la prière de Maghrib (entre les prières de takusaan et de timis). La Hadra se fait autour du pilier de la proclamation de l’unicité de Dieu (La illaha ilallah), que les fidèles peuvent réciter entre la prière de takusan jusqu’à celle de timis, sans contrainte d’atteindre un nombre précis ou d’attendre une heure et demie environ avant timis ou encore de le faire selon un nombre précis, en arrivant au moins à 1000 unités récitées. Toutefois, en ce sens, à propos de ce nombre, Kensoussi (qu’Allah l’agrée) a dit : « Celui qui récite moins de mille fois serait comparable à celui qui fait la prière du Dhor en trois rak’at, alors qu’elle est de quatre ».
La Hadra est effectuée ainsi qu’il suit : d’abord, il faut prononcer la formule de refuge contre Satan, puis réciter trois fois la formule de pardon comme dans la wazifa ( « Astaghfiroullah al Azhim allazhi laâ ilâha ila houwa al Hayyou-l-Qayyoum »), trois fois la salatul fatihi, réciter la formule de clôture et enchainer par la récitation continue du pilier qu’est la proclamation de l’unicité de Dieu (La illaha ilallah) avant de finir par la formule « Mouhamadou rassoulou llah ‘alaîhi sallamoullah », la formule de refuge contre Satan, la salatul fatihi, suivie du verset « Inna Allaha wa malaïkatabou […] » et des derniers versets de la Sourate Saffat ( « Soubhana rabbika rabbil ‘izzati […] ».