Comme annoncé avant même la mise sur pied de la commission d’enquête parlementaire, Ousmane Sonko n’a pas répondu à l’appel des camarades de Cheikh Seck. Animant un point de presse au siège de son parti, le leader du Pastef a maintenu l’intégralité des charges qu’il a proférées à l’endroit de l’ancien directeur du domaine Mamour Diallo et de tous ceux qui ont été au cœur de l’affaire de détournement des 94 milliards. Mieux, Sonko parle de crime financier dont la moitié de la créance a été versée. Considérant les membres de la dite commission comme des marionnettes, Sonko va saisir le juge, seule autorité compétente pour élucider cette affaire.