Le partage des expériences, des bonnes pratiques et des nouvelles orientations de l’Etat pour la prévention des violences faites aux femmes et aux filles au Sénégal, la protection et la prise en charge des victimes est le thème d’ouverture de la première session Extraordinaire de l’année 2019 du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Sujet d’actualité préoccupante, il a permis de poser le débat entre acteurs pour réfléchir sur des alternatives afin d’éradiquer le fléau. Selon la présidente du CESE qui a présidé la première séance plénière de la présente session extraordinaire, les statistiques parlent de violences à hauteur de 50,2% à Dakar et à plus de 70% dans les autres parties du pays. C’est une atteinte aux droits fondamentaux relève Aminata Touré qui croit que l’heure est venue de dépasser certaines des attitudes culturelles si le Sénégal veut préserver la gente féminine. 603 cas de viol et 3261 procès verbaux ont été enregistrés entre 2015 et 2019.