La « Note mensuelle de conjoncture économique dans les pays de l’Union économique monétaire ouest africain(Uemoa) à fin avril 2019 », une publication de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao), a donné la situation du secteur des services marchands. Selon les opinions des chefs d’entreprise, la conjoncture économique en avril 2019 a poursuivi sa progression, à un rythme plus soutenu.
«Le volume global des prestations s’est accru ainsi que celui des commandes en provenance de tous les compartiments du marché. L’indicateur du climat des affaires dans ce secteur s’établit à 100,3 points, supérieur à sa moyenne de long terme, traduisant le maintien de l’activité en phase d’expansion », lit-on dans le document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon cette même source, cette tendance s’est généralisée à l’ensemble des pays de l’Union, à l’exception du Bénin, du Sénégal et du Togo où les chefs des entreprises ont signalé une baisse de l’activité. La gestion de la trésorerie des entreprises reste aisée, en liaison avec les encaissements suffisants et les marges antérieures accumulées.
En glissement annuel, explique-t-on, le rythme de progression de l’activité des services marchands a augmenté. En effet, le taux de croissance de l’indice du chiffre d’affaires dans le secteur s’est accru, passant de 3,7% en mars à 6,1% en avril 2019.
Cette évolution est imputable à la hausse des prestations dans tous les pays de l’Uemoa, à l’exception du Burkina et du Mali.
«L’intermédiation financière est néanmoins en nette décélération. Le chiffre d’affaires a connu un ralentissement, passant d’une hausse de10,4% en mars à 7,4% en avril 2019 », explique-t-on.
Adou FAYE