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Archives journalières : 19 juin 2019
Me Madické Niang a réagi au débat sur le parrainage, qui a refait surface avec le rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne, qui veut qu’il soit abandonné pour les prochaines élections locales. L’ancien patron du groupe parlementaire de l’opposition rappelle qu’ils n’ont pas attendu le rapport des observateurs européens pour dénoncer ce système qu’il qualifie de dangereux, antidémocratique et injuste. A Aly Ngouille Ndiaye, il conseille d’éviter les «manifestations d’orgueil», face au rapport de l’UE, en mettant en avant la souveraineté du peuple. Car, le régime, malgré la demande de l’opposition et de la société civile, avait refusé de soumettre le projet de loi sur le parrainage au peuple par un référendum, préférant le faire voter par l’Assemblée nationale, où il dispose d’une majorité mécanique.
La Mission d’observation de l’Union européenne, qui, dans son rapport final sur la présidentielle du 24 février dernier, a demandé qu’on n’applique pas le parrainage aux élections locales de décembre prochain, n’a fait que conforter l’opposition dans sa position prise depuis le début, selon Me Madické Niang. «Nous n’avons pas attendu le rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne pour dénoncer ce parrainage appliqué de la même manière aux partis politique et aux candidats indépendants», soutient-il. Ajoutant que lui et ses alliés de l’opposition ont toujours dit que « le parrainage portait atteinte à la Constitution, qui place les partis politiques au- dessus des candidats indépendants ». Ils ont également toujours dit que « le parrainage était inconstitutionnel ». En ce sens, il souligne « qu’ils avaient même saisi le Conseil constitutionnel, qui, malheureusement, s’est déclaré incompétent ».
«Le système de contrôle ne repose pas sur un processus transparent».
Convaincu que «le parrainage est un recul démocratique», Me Madické Niang note qu’aujourd’hui, les faits ont donné tort au pouvoir et jettent à la poubelle le parrainage. « L’histoire nous a donné raison. Le parrainage est un filtre dangereux, parce que non seulement on impose les mêmes règles aux partis politiques et aux candidats indépendants, mais aussi le contrôle par le Conseil constitutionnel n’est pas fiable», explique-t-il. Pour Madické, c’est clair, « Le système de contrôle ne repose pas sur un processus transparent ». Mieux il affirme que « personne ne sait et ne peut dire comment le contrôle a été fait et comment on a éliminé des candidats », et que « personne, non plus, ne peut vérifier ou certifier que les signatures sur les fiches de parrainages sont valables ou pas ». Particulièrement révolté par la question des doublons, il trouve que « c’est la plus grave des injustices notées. Par exemple pour le cas du candidat Malick Gakou au deuxième tour avec 52911 parrains présentés le Conseil a décidé qu’il y’avait 750 doublons et l’a éliminé pour environ 450 parrains manquant, alors que la loi interdit d’éliminer les candidats pour cause de doublons pouvant être remplacés ». Dès lors, il considère qu’en cas de doublons, « comme le suggère l’Union européenne, on devait annuler les parrains doubles pour tout le monde : personne ne doit tirer profit d’un délit juste parce que vous avez déposé en premier ; tout le monde ne peut pas déposer en même temps. ».
En définitive, l’ancien candidat à la présidentielle, qui faisait partie du groupe restreint des candidats qui ont passé l’étape du parrainage, «pense que lors du dialogue politique, le ministre de l’intérieur ou le Conseil constitutionnel doit expliquer comment le contrôle des parrainages s’est fait», car, pour lui, «c’est toute une nébuleuse»
« Le peuple ne s’est jamais prononcé sur le parrainage. Ce sont les députés de la majorité mécanique qui en ont décidé »
Ne lâchant pas Aly Ngouille Ndiaye, Me Madické Niang ne comprend pas sa réaction suite à la sortie du rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne. «Je ne peux pas comprendre que le ministre réagisse ainsi. Vouloir appliquer le parrainage aux locales est dangereux…», soutient-il. Et si aujourd’hui, le Ministre de l’Intérieur met en avant le peuple pour l’application ou non du parrainage aux locales, le patron de « Madické 2019 » lui rappelle que le pouvoir avait refusé de s’adresser au peuple pour l’application du parrainage. « Je rappelle au ministre que c’est nous qui avions demandé que s’il faut faire appliquer le parrainage, il ne fallait pas utiliser la procédure consistant à saisir l’Assemblée nationale, mais qu’il fallait consulter directement le peuple, à travers un référendum. Mais le régime a choisi de passer par sa majorité mécanique », assène-t-il. Enfonçant le clou, il souligne : « ce n’est pas le peuple qui a voulu le parrainage. Le peuple ne s’est jamais prononcé directement sur le parrainage. Ce sont les députés de la majorité mécanique qui en ont décidé ». Cognant de plus belle l’organisateur des élections, il assimile sa réaction aux recommandations de la Mission d’observation de l’Union européenne comme de l’orgueil : « Il faut éviter les manifestations d’orgueil. Le monde est un village planétaire. Chacun peut apprendre de l’autre », conseille-t-il au Ministre de l’Intérieur. Il en veut pour preuve le fait que le Sénégal ait « copié ce parrainage d’un pays qui n’est même pas une référence en matière de démocratie ».
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Ce ne peut être point le cas, pour des raisons sur lesquelles je ne m’appesantis pas. Elle est surtout très consciente de ses responsabilités, de son statut, pour ne pas se permettre d’être la source de qui que ce soit. Il y a aussi que j’écris depuis quarante ans. Je n’ai connu la respectable dame qu’en août 2014.
Les sources de mes contributions et autres sorties qui ont fait sortir de ses gonds l’ancien ‘’conseiller financier’’ du vieux président-politicien sont essentiellement publiques. Ce sont, entre autres, les rapports de la Cour des Comptes, les rapports publics sur l’Etat de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes de l’Inspection générale d’Etat (IGE). Ces derniers rapports procèdent d’une réforme de l’Institution qui fait obligation au vérificateur général du Sénégal de présenter, chaque année, au Président de la République, un rapport d’activités sur l’état de la Gouvernance publique (RGP).
Ce RGP présente au Président de la République, aux citoyens et aux partenaires techniques et financiers, une synthèse des principaux résultats des missions de l’Inspection générale d’Etat. Le rapport public de l’IGE de juillet 2013 qui accable l’ancien ministre de l’Energie du vieux président-politicien est de ceux-là. L’individu s’accroche derrière un prétendu’’ pré-rapport qui garde son caractère provisoire malgré sa pertinence’’. Il me renvoie à ses observations sur le pré-rapport provisoire et ose même affirmer que, « c’est suite à cela que l’affaire a été classée sans suite ». Qu’il peut être malhonnête, cet individu ! Affaire classée sans suite ! Interrogeons le rapport public de l’IGE de juillet 2013 !
Arcadia Petroleum Limited
Le rapport a passé en revue de nombreux actes illustratifs de mal gouvernance financière, y compris, en particulier, ceux qui avaient cours à la Société africaine de Raffinage (SAR), avec les ‘’hauts faits d’armes’’ de l’ancien Ministre de l’Energie et ancien ‘’conseiller financier’’ du vieux président-politicien.
Pour rappel, la SAR importe du pétrole brut en vue de le raffiner pour assurer l’approvisionnement régulier du marché sénégalais en divers produits finis. Le Rapport de l’IGE précise que la Société a importé en 2008 une cargaison de 122 222 tonnes de pétrole brut auprès du fournisseur Arcadia Petroleum Limited (APL), qui l’a expédié à partir du Nigeria, à bord du « M/T OLINDA ». On se rappelle que cette cargaison contenait une énorme quantité d’eau mélangée au pétrole et a été, de surcroît, importée par la SAR « dans des conditions marquées par bien des irrégularités, manquements et autres dysfonctionnements ». Ces irrégularités et autres manquements ont été décrits en détail dans le Rapport de 2013 (pp. 116-120).
L'affaire des 495 milliards
En particulier, l’importation de la cargaison ‘’Olinda’’ n’avait fait l’objet d’aucun appel d’offres, ni de l’application des dispositions du Code des Marchés publics alors en vigueur, ni de l’application de la procédure interne d’appel à la concurrence de la SAR. Au total, quatorze (14) cargaisons (9 en 2008 et 5 en 2009) seront importées exactement dans les mêmes conditions et auprès du même fournisseur, pour une valeur globale de quatre cent quatre-vingt-quinze milliards trois cent soixante-cinq millions (495 365 000 000) de francs CFA. C’est énorme ! Cette affaire est loin, très loin d’être classée sans suite.
Le plus surprenant encore, c’est que le même fournisseur APL avait été choisi « sur simple instruction de l’ancien Ministre de l’Energie adressée à l’ex-Président du Conseil d’Administration de la SAR par lettre confidentielle n° 00159/ME/CAB du 05 mai 2008 ». Ce qui est plus grave encore c’est que, dans sa fameuse lettre, notre ministre demandait que « la SAR ne fasse pas d’appel d’offres pour son approvisionnement en pétrole brut, invoquant un contrat de gouvernement à gouvernement ‘’G to G’’ supposé lier le Nigeria au Sénégal, dans le domaine de la fourniture de pétrole brut ». Or, ce contrat ‘’G to G’’ n’existait nulle part à la SAR et était inconnu de tous les responsables de la Société comme du successeur de Samuel Sarr. Il n’existait que dans son imagination et traduisait sa volonté morbide de se faire facilement des milliards .
Le pétrole était donc importé en l’absence de tout document de commande, sur la base d’un contrat conclu entre les deux parties (le ministre et APL), le 05 juin 2008, et qui fixe un prix comportant un différentiel de 6,15 dollars US par baril. Un « différentiel excessif, comparé aux différentiels négociés avec les ‘’traders’’ à la suite des appels d’offres pour des cargaisons similaires », de l’avis des dirigeants de la SAR. Pour mieux confondre notre ministre bourreau de deniers publics, le Rapport, révèle ceci : « la Société TOTAL, par la voie d’un de ses anciens administrateurs à la SAR avait même offert de livrer à la raffinerie une cargaison de pétrole brut, moyennant un différentiel d’environ 3 dollars US par baril, ce qui n’avait pas été accepté. Le mémorandum qu’il a établi à ce sujet confirme bien que le différentiel se situait à cette période à 3,30 dollars US par baril ».
Le brigandage organisé par l’ancien Ministre de l’Energie aura donc fait perdre à la SAR, pour chaque baril de brut, la différence entre les 6,15 dollars payés à APL et les 3,3 dollars US de l’offre de vente faite par TOTAL. Cette perte « calculée en appliquant les mêmes paramètres que pour déterminer la valeur-facture de l’ensemble de la cargaison », équivaut à deux milliards cent soixante-quatorze millions huit cent soixante-quinze mille cent quatre-vingts trois (2 174 875 183) francs CFA.
Les contrôleurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin : ils ont aussi mis en évidence de nombreuses autres pertes importantes pour la SAR (pp. 119-120). En particulier, en achetant délibérément de l’eau au prix du pétrole brut, la SAR aura perdu un montant d’un milliard cent soixante-quatre millions trois cent six mille neuf cent quarante-huit (1 164 306 948) francs CFA, auquel plus de cinq milliards sont venus s’ajouter, « du fait des retards dans la fabrication de ces produits raffinés et à l’évolution moins favorable de leurs prix de vente ».
L'IGE, SAR, OLIDA
En agrégeant les différents manques à gagner, pertes et autres surcoûts, le Rapport de l’IGE estime le préjudice globalement subi par la SAR, pour la seule importation OLINDA, « au moins à neuf milliards sept cent quatre-vintg- seize millions sept cent soixante-neuf mille soixante-dix-sept (9 796 769 077) francs CFA ». Il relève aussi « la forte présomption de collusion d’intérêts avec le fournisseur APL au préjudice de la SAR, avec la complicité de l’ancien Ministre de l’Energie et de l’ancien Directeur général de la (Société) ». Et, pour ces forfaits cumulés, « l’IGE (proposait) l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ancien Ministre de l’Energie et de l’ancien Directeur général de la SAR ».
Voilà, pour résumer les actes de brigandage de l’ancien ministre de l’Energie au niveau de la SAR. Et il a aujourd’hui le toupet de faire le tour des rédactions pour parler ‘’d’affaire classée’’. Le même rapport l’enfonce encore plus d’ailleurs en faisant remonter en surface d’autres ‘’actes illustratifs de mal gouvernance’’, qui ont eu pour cadre le Parc automobile de l’Etat. Nous y reviendrons d’ailleurs, pour montrer à que point cet individu et le vieux président-politicien ont été des bourreaux pour nos maigres ressources.
Auparavant, je m’arrêterai sur un de ses gros mensonges. C’est lorsque il affirme, me concernant : « On peut le comprendre, parce qu’il n’a jamais géré de budget, en dehors des malversations sur les cantines scolaires des enfants des écoles qu’il a eues à gérer (nous y reviendrons avec des détails). » Il ne reviendra sur aucun détail, aucun détail n’existant. De ma carrière de 37 ans dont je ne rougis point, au contraire, je n’ai jamais géré une seule cantine. Mes collègues enseignants qui m’ont connu dans les différents postes que j’ai occupés en témoigneront. Walaf Njaay neena, buki bu lákki taat a fi gënë bëgg moroom. Cet individu-là, du ma nawleem.
Mody Niang
Dakar, le 17 juin 2019
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