En marge de la cérémonie officielle du pèlerinage marial de Popenguine 2019, l'ancienne députée Hélène Tine a tenté d'apporter des éclaircissements sur le reportage de la BBC incriminant Aliou Sall. Selon l'ancienne députée, " le président de l...
Archives journalières : 11 juin 2019
Depuis le début de l’affaire Aliou Sall, on guettait sa prise de parole. Mais, jusqu’ici, Yakham Codou Ndendé Mbaye, l’ancien ministre Secrétaire d’Etat à la Communication, aujourd’hui Directeur général du quotidien national, s’était contenté d’articles engagés défendant les positions de son ami de longue date, dans les colonnes du quotidien gouvernemental, «Le Soleil». Ce week-end, il est monté d’un cran en publiant un post sur sa page Facebook dans lequel il s’en prend, en des termes véhéments, aux adversaires de Aliou Sall qu’il localise à l’intérieur et à l’extérieur de la majorité présidentielle, tout en les qualifiant de comploteurs. Aujourd’hui, dans cet entretien exclusif à dakaractu, Yakham Codou Ndendé Mbaye se déchaîne. Contre la Bbc, l’opposition, particulièrement Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye, le compagnon du Président Macky Sall ne prend pas de gants. Il balance sur ces derniers un tapis de bombes accompagné de rappels et révélations croustillants.
Depuis l’éclatement de la polémique suscitée par la vidéo de la Bbc, vous vous signalez par une défense acharnée de Aliou Sall, au moment où on ne sent pas trop vos camarades de la mouvance présidentielle, qui sont assez timorés. Qu’est-ce qui justifie que vous montiez toujours au créneau lorsque le frère du Président Macky Sall est attaqué ?
Je n’ai pas le choix.
Pouvez-vous être plus explicite ?
J’y reviendrai plus tard, si vous le permettez. L’essentiel à mes yeux, pour le moment, c’est de pouvoir m’exprimer en allant au fond de cette affaire. Si vous le permettez.
On vous le concède. Alors, pourquoi soutenez-vous la thèse selon laquelle Aliou Sall est victime d’un complot, dans vos écrits et sur votre page Facebook ?
Le court métrage de la Bbc, car c’est de ça dont il s’agit, une œuvre de fiction, et non un travail de journaliste, tient en trois points.
Primo, Aliou Sall aurait perçu indument 25 000 dollars américains, cinq années durant, de Frank Timis, comme fruit d’un acte de corruption.
Secundo, en sus de ces 25 000 dollars, il aurait perçu 250 000 autres dollars américains versés par Timis Corporation dans le compte bancaire de sa société dénommée Agritrans.
Tertio, de la collusion entre Aliou Sall, Frank Timis et les plus hautes autorités sénégalaises, notre pays s’est retrouvé spolié de 10 milliards de dollars américains, du fait d’une clause contenue dans un contrat entre des multinationales que Frank Timis a entrainées dans son sillage au Sénégal.
Et vous ne croyez pas à cela ?
Vous y croyez-vous sérieusement ?
Passons à la loupe ces trois accusations.
C’est un secret de polichinelle que les 25 000 dollars américains ont constitué le salaire de Aliou Sall lorsqu’il a été recruté comme Gérant de Petro Tim Sénégal. Mieux, ce revenu figure dans le dossier portant sa Déclaration de patrimoine déposée à l’Ofnac depuis 2013. Il y a donc six années. Maintenant, Bbc et les comploteurs avec qui elle s’est liguée, veulent nous faire croire que lorsqu’on est un corrompu, c’est au niveau de l’entité qui pourchasse et débusque les corrompus, l’Ofnac, qu’on va déclarer les fruits de sa corruption. Cela équivaut à soutenir qu’un voleur irait à la Police centrale y déposer ce qu’il a volé. De qui se moque-t-on ?
Quid des 250 000 dollars américains ? Passons sur le fait que depuis quelques jours, la Bbc n’endosse plus cette accusation, et relevons un fait : il est quand même ahurissant que ceux-là de la meute, qui hurlent, se bouchent subitement les oreilles dès qu’il est établi que pas l’ombre de ces 250 000 dollars n’est passée dans le compte bancaire de cette société venant de Timis Corporation. Aucun virement n’a été fait au bénéfice de Aliou Sall.
Ça aurait été le cas qu’il y aurait de fortes raisons de désespérer de Aliou Sall, en se disant qu’il est devenu un cancre, un irréfléchi, qui, après avoir été corrompu, irait verser les 250 000 dollars de Timis Corporation dans son compte bancaire.
Pour finir sur cet aspect de la vidéo de Bbc, j’ai ressenti l’effet d’une insulte à notre intelligence commune, à notre Administration et aux banques de ce pays. Parce qu’un Sénégalais ne pourrait recevoir un tel virement sans que la Cellule nationale de traitement des informations financières dite Centif ou la banque de Aliou Sall ne bronchent, parce que toutes les deux seraient sous les ordres du frère du Président ? De qui se moquent la Bbc et tous ceux qui hurlent au scandale ?
Cette question a tout son sens lorsqu’on aborde la légende des 10 milliards de dollars américains.
Qu’est-ce qui vous fonde à dire que c’est une légende ?
Je vais le démontrer.
A mon avis, dans la phase de contre-attaque, la stratégie et la tactique ne commandaient pas d’opposer aux tenants de ce complot l’argument selon lequel ces 10 milliards de dollars sont une énormité, parce que le Sénégal, Bp et Kosmos n’escomptent respectivement, dans les trente années qui suivront le début de l’exploitation du pétrole et du gaz, que 23 milliards de dollars, 8 milliards de dollars et 4 milliards de dollars. Car, d’aucuns se mettraient à douter de ces montants qui relèvent de projections, même si elles sont fiables.
Il était tout aussi inopérant, dans le contexte sénégalais où nous sommes, où l’oxygène s’est raréfiée et à la place on inspire à plein poumon l’intoxication, de dire : «C’est une affaire entre sociétés privée...
Diène Kaïré et Quench se sont presque tout dit tout au long de la préparation de leur combat pour le 15 juin prochain avec Luc Nicolaï. Ça ne sera pas du tout une partie facile pour les deux lutteurs. Un combat qui sera âprement disputé entre D...
A moins de 5 jours de leur combat Thiat de l’écurie Boy Bambara et Armée et Béne Barack Mbollo, se sont présentés ce Lundi à la salle de boxe du champion Souleymane Mbaye, pour remplir leur part du contrat. Les deux lutteurs se disent prêts pou...
"C'est une histoire montée parce qu'il n'y a rien à fouetter un chat. D'autant que les intérêts du Sénégal ont été préservés", c'est du moins l'avis du ministre Mansour Faye sur les révélations faites concernant la gestion du pétrole sénégalais...
Suite à la saisine du Procureur général près la Cour d'appel de Dakar pour faire la lumière sur le supposé rapport de l'Ige qui circule et qui porte sur les contrats pétroliers affectés par le Sénégal à Petro-Tim ...
Un fait marquant lors de l’ultime confrontation des ‘’invaincus’’, ce lundi aux Almadies. Gris 2 qui refuse de se peser sur la balance lors de la séance de pesage. En effet, l’éléphant de Fass soutient que ce sont des consignes venant de ses me...
Le Port autonome de Dakar (Pad), un des poumons de notre économie nationale tend vers de vives perturbations. En effet, une décision des autorités douanières menace le business des importateurs, des commerçants, d...
C’est-à-dire faire une lecture – de préférence au ras du sol – totalement nourrie à la double sève du bon sens et de la lucidité. Une radioscopie calme (non tumultueuse) qui fortifie la santé des institutions républicaines et la vitalité du système démocratique du Sénégal, bien au-dessus des contingences, des majorités et des oppositions. Le présent Laser laisse aux spécialistes du pétrole, le soin de démêler le triple écheveau des faits signalés, des lois en vigueur au Sénégal et des dispositions innervant le Code minier. Gros plan donc sur le très sensible volet politique du dossier qui se charpente en quelques chapitres !
Au chapitre de l’imprudence fatale, Aliou Sall a grimpé très haut sur l’échelle des risques mal mesurés et des dangers mal appréciés. Mixer les affaires (un explosif) avec la politique (un autre explosif) puis en faire une double ceinture fixée aux hanches, constitue la meilleure façon de se donner un destin de boule de feu. Voilà le pétrin imagé dans lequel s’affale le maire de Guédiawaye.
Aliou Sall s’est effectivement transformé en torche de raffinerie (on est le domaine du pétrole), faisant inévitablement des dégâts collatéraux dans l’espace présidentiel, vu le patronyme qui est, aujourd’hui, démocratiquement hissé au sommet de l’Etat. Certes, Youssou Ndour et Bernard Tapie ont été et sont à cheval sur les affaires et sur la politique, mais le célèbre Français et le non moins célèbre Sénégalais ont barricadé leurs familles, très loin du ring des gladiateurs. Il s’y ajoute qu’ils n’ont pas accédé à la magistrature suprême dans leurs pays respectifs. Et, en dépit des précautions, Bernard Tapie a maille à partir avec la justice.
La dimension du patronyme est, d’ailleurs, mise méchamment en exergue par la presse africaine dans laquelle, tous les articles sur l’affaire Petro-Tim sont illustrés par les photos du Président de la république, Macky Sall. C’est vérifiable sur le site d’informations Malijet.com de Bamako, sur le journal online Fasozine.com de Ouagadougou et sur d’autres supports de Cotonou, de Niamey etc...
La preuve est ainsi faite que le Directeur Général de la CDC, à lui tout seul, regorge de capacités d’auto-nuisance familiale largement supérieures à la force de frappe (jusque-là très faible) de tous les opposants radicaux. La deuxième et désastreuse imprudence d’Aliou Sall est, évidemment, de frayer avec un personnage sulfureux comme Frank Timis qui est du même acabit que le milliardaire et escroc israélien, Flatto Sharon. Moralité : une carpe ne nage pas sous le ventre faussement protecteur du caïman, dans le lac.
Au chapitre des erreurs monumentales, figure l’inertie inexplicable du chef de l’Etat censé être bien imbu de gouvernance vertueuse. Dès son investiture en avril 2012, le Président Sall, confortablement élu par les électeurs rageusement dressés contre Abdoulaye et Karim Wade, devait fermement discipliner la famille et canaliser la belle famille. Concrètement, Aliou Sall devait spontanément ou obligatoirement opérer un choix : être homme d’affaires à cent pour cent ou acteur politique tout aussi intégralement.
Maintenant, le scandale est patent. Car, le citoyen Aliou Sall, cité dans une affaire en lien avec les richesses de la nation, est une personnalité politique (maire et Patron des maires du Sénégal) catapultée par décret présidentiel, à la tête d’un démembrement de l’Etat qui s’appelle : la Caisse de Dépôts et de Consignations. En outre, il a la particularité d’être le frère du chef de l’Etat. Difficile de construire un rideau et un système anti-missiles capables d’intercepter le missile de la BBC et de le détruire en plein vol !
La deuxième erreur du Président Macky Sall est d’avoir changé d’avis. L’honnêteté intellectuelle commande, ici, de souligner, de saluer et de magnifier la décision initialement prise par le chef de l’Etat. En effet, le Président de la république avait dit en substance et en résumé : « Aliou Sall peut obtenir tout ce qu’il cherche par le suffrage universel, le vote des populations. Mais, mon décret ne lui servira jamais de tremplin ». Position républicaine, judicieuse et élégante. Malheureusement, Macky Sall a changé d’avis. Pourtant, des évènements enregistrés dans la sous-région, ont fonctionné comme des vecteurs d’alertes.
Au Burkina, les deux frères Blaise et François Compaoré ont fui. Le premier est un SDF de luxe hébergé, nourri et logé par Alassane Ouattara, le second est sous contrôle judiciaire en France où son sort est en voie d’être scellé par le Conseil d’Etat. Le bourreau de Norbert Zongo (François Compaoré fut aussi le revendeur des diamants pillés par l’UNITA de Jonas Savimbi) sera-t-il extradé ou non vers Ouagadougou ?
A contrario, la sœur de Blaise Compaoré, Madame Antoinette Compaoré, vit tranquillement dans la bourgade de Ziniaré. Elle n’a jamais déambulé dans le Palais présidentiel, encore moins posé ses pieds dans l’arène politique. A son corps défendant, Antoinette Compaoré a été bombardée maire-adjoint de Ziniaré par un vote non sollicité du Conseil municipal et non par un décret de Blaise. Au demeurant, que faire de deux Soleils dans une maison ? Quand un Président de la république émerge dans une famille, les autres membres doivent, par grandeur et par intelligence, aller se faire pilotes d’Airbus, chercheurs à la NASA ou Professeurs titulaires à l’UCAD. La politique n’a pas le monopole du prestige qui est supérieur au privilège.
La dernière dimension de l’affaire Petro-Tim-Aliou Sall colle, bien sûr, aux sentiments profonds de l’opinion publique. La très importante opinion qui est, partout, un des pivots de la démocratie et un des éléments de son équilibre. Les populations gardent (intacts) en mémoire, l’ambiance survoltée de la fameuse traque des biens mal acquis, le stakhanovisme de la CREI, la véhémence des discours sur la reddition des comptes, la fermeté mise en branle contre Aïda Diongue (une vraie privée et non une fonctionnaire), l’ouverture de ses coffres bourrés de bijoux et, surtout, la saisie de son magot trop volumineux aux yeux de ceux qui, en 2012, voulaient nettoyer proprement les écuries d’Augias.
Le parallèle et le rapprochement s’imposent automatiquement dans l’esprit de « Monsieur tout le monde » qui n’est personne d’autre que le Sénégalais moyen, l’homme de la rue, le militant d’un parti et l’électeur de base. Hier, la ministre de la Justice Aminata Touré disait : « Je conseille au ministre d’Etat Karim Wade de trouver de bons avocats ». Les archives audiovisuelles sont disponibles dans les rédactions des télévisions. Aujourd’hui, que conseille-t-elle à Aliou Sall ? A la différence de Karim Wade, le maire de Guédiawaye mobilise des avocats rarissimes : une escouade de ministres et d’anciens ministres rapidement jetés dans la bataille de l’opinion. Pourtant la coutume et les bonnes mœurs républicaines veulent que les membres du gouvernement s’éloignent de toute affaire autour de laquelle rôde la Justice. Or, Alioune Sall a annoncé une plainte.
Décidément, cette affaire Petro-Tim tombe mal et fait mal. Le climat du Dialogue national est d’office pollué et vicié. Grimace de l’Histoire : la loi qui a porté la CREI sur les fonts baptismaux et la CREI, elle-même, existent toujours. Si on savait, la majorité confortable et corvéable de l’Assemblée nationale voterait l’abrogation de la Loi de 1981 et entérinerait la suppression d’une juridiction quasi-martiale comme la CREI.
La soif de deuxième mandat a commandé le vote, en priorité, de la loi sur le parrainage. Dieu sait que la mort de la CREI est plus démocratique que l’avènement du parrainage ! Et, surtout, plus judiciairement sécurisante pour les justiciables sénégalais de toute obédience politique. Enfin, si cette affaire n’est pas traitée de façon orthodoxe, le quinquennat décroché, en février dernier, sera inexorablement délégitimé aux yeux des Sénégalais qui sont plus citoyens et plus électeurs que militants des partis. Or, un Pouvoir à la légitimité craquelée sombre ou se cramponne vigoureusement aux forces de l’ordre qui se transforment de facto en bouées de sauvetage. Une perspective désastreuse pour la démocratie. Donc, vivement que triomphe l’Etat de droit, si cher aux Sénégalaises et aux Sénégalais ! Dakaractu.com
Il y a un fatras de faits ; il y a une tempête médiatique ; il y a, enfin, la stupeur et la fureur de l’opinion publique. De ces trois dimensions qui configurent l’affaire Petro-Tim née de l’enquête-documentaire de la BBC, on peut extraire des enseignements, tirer des leçons, aligner des remarques, égrener des réflexions etc. C’est-à-dire faire une lecture – de préférence au ras du sol – totalement nourrie à la double sève du bon sens et de la lucidité. Une radioscopie calme (non tumultueuse) qui fortifie la santé des institutions républicaines et la vitalité du système démocratique du Sénégal, bien au-dessus des contingences, des majorités et des oppositions. Le présent Laser laisse aux spécialistes du pétrole, le soin de démêler le triple écheveau des faits signalés, des lois en vigueur au Sénégal et des dispositions innervant le Code minier. Gros plan donc sur le très sensible volet politique du dossier qui se charpente en quelques chapitres !
Au chapitre de l’imprudence fatale, Aliou Sall a grimpé très haut sur l’échelle des risques mal mesurés et des dangers mal appréciés. Mixer les affaires (un explosif) avec la politique (un autre explosif) puis en faire une double ceinture fixée aux hanches, constitue la meilleure façon de se donner un destin de boule de feu. Voilà le pétrin imagé dans lequel s’affale le maire de Guédiawaye. Aliou Sall s’est effectivement transformé en torche de raffinerie (on est le domaine du pétrole), faisant inévitablement des dégâts collatéraux dans l’espace présidentiel, vu le patronyme qui est, aujourd’hui, démocratiquement hissé au sommet de l’Etat. Certes, Youssou Ndour et Bernard Tapie ont été et sont à cheval sur les affaires et sur la politique, mais le célèbre Français et le non moins célèbre Sénégalais ont barricadé leurs familles, très loin du ring des gladiateurs. Il s’y ajoute qu’ils n’ont pas accédé à la magistrature suprême dans leurs pays respectifs. Et, en dépit des précautions, Bernard Tapie a maille à partir avec la justice.
La dimension du patronyme est, d’ailleurs, mise méchamment en exergue par la presse africaine dans laquelle, tous les articles sur l’affaire Petro-Tim sont illustrés par les photos du Président de la république, Macky Sall. C’est vérifiable sur le site d’informations Malijet.com de Bamako, sur le journal online Fasozine.com de Ouagadougou et sur d’autres supports de Cotonou, de Niamey etc. La preuve est ainsi faite que le Directeur Général de la CDC, à lui tout seul, regorge de capacités d’auto-nuisance familiale largement supérieures à la force de frappe (jusque-là très faible) de tous les opposants radicaux. La deuxième et désastreuse imprudence d’Aliou Sall est, évidemment, de frayer avec un personnage sulfureux comme Frank Timis qui est du même acabit que le milliardaire et escroc israélien, Flatto Sharon. Moralité : une carpe ne nage pas sous le ventre faussement protecteur du caïman, dans le lac.
Au chapitre des erreurs monumentales, figure l’inertie inexplicable du chef de l’Etat censé être bien imbu de gouvernance vertueuse. Dès son investiture en avril 2012, le Président Sall, confortablement élu par les électeurs rageusement dressés contre Abdoulaye et Karim Wade, devait fermement discipliner la famille et canaliser la belle famille. Concrètement, Aliou Sall devait spontanément ou obligatoirement opérer un choix : être homme d’affaires à cent pour cent ou acteur politique tout aussi intégralement. Maintenant, le scandale est patent. Car, le citoyen Aliou Sall, cité dans une affaire en lien avec les richesses de la nation, est une personnalité politique (maire et Patron des maires du Sénégal) catapultée par décret présidentiel, à la tête d’un démembrement de l’Etat qui s’appelle : la Caisse de Dépôts et de Consignations. En outre, il a la particularité d’être le frère du chef de l’Etat. Difficile de construire un rideau et un système anti-missiles capables d’intercepter le missile de la BBC et de le détruire en plein vol ! La deuxième erreur du Président Macky Sall est d’avoir changé d’avis. L’honnêteté intellectuelle commande, ici, de souligner, de saluer et de magnifier la décision initialement prise par le chef de l’Etat. En effet, le Président de la république avait dit en substance et en résumé : « Aliou Sall peut obtenir tout ce qu’il cherche par le suffrage universel, le vote des populations. Mais, mon décret ne lui servira jamais de tremplin ». Position républicaine, judicieuse et élégante. Malheureusement, Macky Sall a changé d’avis. Pourtant, des évènements enregistrés dans la sous-région, ont fonctionné comme des vecteurs d’alertes.
Au Burkina, les deux frères Blaise e...
Les listes définitives des sélections africaines commencent à tomber et beaucoup de sélectionneurs ont déjà communiqué leurs 23 officiels, qui disputeront la CAN 2019, en Egypte. Aliou Cissé fait partie de ceux qu...