L'ancien ministre de l'Energie Thierno Alassane Sall a révélé que les choses sérieuses ne font que commencer après que le régime en place l'a « accusé » d'être derrière l'enquête réalisée par la BBC sur le p...
Archives journalières : 10 juin 2019
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C'est par ce que ce sont Aliou Sall et le Président Macky Sall qu'ils visent, et non Frank TIMIS, qu'ils ont fait l'impasse sur les blocs Sangomar Aoffshore profond et Sud offshore profond, que Wade, en 2011 avait donnés à Frank TIMIS.
Ils se sont tus quand Frank TIMIS traînait le gouvernement de Macky Sall au près du CIRDI, pour contester le non renouvellement de son contrat sur Sangomar offshor profond, pour l'attribuer à TOTAL, entraînant aussi la démission fracassante du Ministre de l 'Energie de l'époque, Thierno Alassane Sall.
D'ailleurs, en rejetant TOTAL, Thierno Alassane Sall, n'a jamais dit si s'était pour autoriser le renouvellement du contrat de TIMIS, ou bien, si s'était au profit d’une quelconque autre multinationale!
Ce que l'on retient, c’est qu'il n' avait jamais critiqué TIMIS dans ce dossier, alors qu'il était le mieux placé à le faire en soutenant la position du gouvernement.
Pis encore, personne n'a entendu, ni Thierno Alassane Sall, ni Abdou Mbaye, encore moins Mamadou Lamine Diallo, critiquer TIMIS pour avoir cédé ses parts dans Sud offshore profond à Cairn energy , de la même manière qu'il a faite avec Kosmos.
TIMIS n'est donc critiqué que pour avoir recruté Aliou Sall,en 2011, sur recommandation de ATEPA, Conseiller de Wade.
Mais Aliou Sall a eu le malheur d'avoir un frère qui est devenu, par la suite, Président de la République du Sénégal., en succédant à Wade.
Même lorsqu'il a démissionné de TIMIS, il continue de servir de bouc émissaire pour atteindre son frère Président de la République.
L'objectif politicien de nos détracteurs et des commanditaires du reportage de la BBC sont donc évidents.
La connivence entre multinationales et acteurs politiques dans l'opposition et certaines organisations de la société civile, s'est révélée au grand grâce à BBC qui a déclenché une opération médiatique de déstabilisation de notre pays.
Même des compatriotes bienveillants sont tombés dans leur piège qui, en demandant à Aliou Sall de démissionner de la CDC, qui, au gouvernement d'annuler son contrat avec TIMIS.
La CDC n'étant pas dans le secteur pétrolier, les fonctions d’ Aliou Sall en son sein ne sont pas en conflits d'intérêt dans l'exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.
C'est donc lui chercher des poux dans les cheveux, que de lui demander de démissionner pour défendre son honneur devant la Justice.
Rien ne s'oppose à ce qu'il lave son honneur sans démissionner de ses fonctions.
L'aurait-- il fait, nos détracteurs continueront à rappeler ses liens avec le Président de la République pour jeter le discrédit sur tout jugement qui lui serait favorable.
Lui demander de démissionner donc, c'est faire le jeu de ceux qui veulent déstabiliser notre pays à partir de celui qu’il pense le « maillon faible du pouvoir ».
Cet objectif est très évident chez ceux qui demandent l'annulation des contrats de TIMIS, tout en sachant que cela entrainerait l'arrêt des préparatifs de production du pétrole et du gaz prévue pour 2022 par KOSMOS et BP au Nord avec ses conséquences incalculables dans nos rapports avec la Mauritanie, mais aussi par Cairn, Woodside, et Far, au Centre-Sud de notre pays, dont une partie des blocs qu’ils ont mis en exploitation pour 2022-2026, a été cédée par TIMIS.
Ces gens veulent donc empêcher l’entrée du Sénégal dans le club des producteurs de pétrole et de gaz dès 2022, tout en le plongeant dans une période déstabilisation aux conséquences inimaginables, pour permettre à d’autres multinationales de se positionner dans le pétrole et le gaz sénégalais.
Pour remplacer TIMIS, le britannique TULOW OIL qui avait contesté auprès du Président Macky Sall le contrat que Wade lui a octroyé, est en pole position parmi les autres Multinationales qui ont vu le pétrole et le gaz du Sénégal leur échapper.
Même ceux qui évoquent le rapport de l’IGE du 21 Septembre 2012, pour fonder la légitimité de leur revendication d’annulation de ces contrats, oublient que le contrat avec TIMIS en question était déjà signé par Wade en 2011, et Macky l’a fait entrer en vigueur le 19 Juin 2012, donc bien avant la sortie du rapport.
Et ceux qui se demandent pourquoi il y avait urgence de boucler la procédure de prise d’un Décret de validation du contrat de TIMIS, oublient le contexte tendu des rapports entre le Sénégal et KUMBA Ressources et Arcelor Mittal autour de l’exploitation du fer de la Falémé, causés par l’annulation unilatérale de contrats miniers par Wade.
Etait-il raisonnable pour le nouveau gouvernement d’en rajouter avec de nouvelles annulations, au lieu de chercher à sortir des contentieux hérités, et de gérer le futur au mieux des intérêts du peuple Sénégalais ?
D’ailleurs l’on semble ne pas savoir, qu’un rapport d’IGE n’est pas contraignant pour le Président de la République, et ne contribue qu’à son information dans sa gestion des affaires publiques. Il en fait l’usage qu’il juge le plus approprié.
C’est pour cela qu’il est ridicule de prendre le rapport de l’IGE pour récuser une décision du Chef de l’Etat.
C’est donc cette seconde option qui a prévalu et qui a permis au Sénégal de trouver un accord avec Arcelor Mittal qui lui a permis de régler son différend avec KUMBA Ressources, et de veiller à ce que les contrats pétroliers déjà conclus par Wade, puissent se dérouler sans entrave.
C’est ainsi que cette attitude nous a permis de pouvoir rentrer dans la cours des pays pétroliers des 2022, et de pouvoir exploiter le fer de la Falémé dès 2024.
Nos adversaires politiques et de la société civile, qui ont vu leurs criques de notre gestion des contrats pétroliers, gaziers et miniers, rejeter par le peuple aux Législatives de 2017, et particulièrement, à la Présidentielle du 24 Février 2019, ne sont pas encore sortis de leur «naufrage collectif », et s’accrochent au reportage de BBC, comme une bouée de sauvetage !
Il faut arrêter ces « naufragés de la Présidentielle du 24 Février 2029 » avant qu’il ne soit trop tard d’empêcher la déstabilisation du pays !
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"Une ambiance délétère
Ce devaient être des moments de consentements, sur un air de dialogue national producteur d’un relâchement des tensions; ce n’est plus que le déroulement, à rebours, du scénario prévu. Tout s’effondre, sous les yeux d’un pays, du monde, éberlués par l’ampleur du tremblement de terre politique qui fait se déliter les mensonges qui semblaient encore tenir debout un régime politique en phase terminale.
C’est un récit national, institutionnel, construit avec des mots magiques, au nom d’une émergence actée avant d’être réalité, qui sombre avec pertes et fracas. La sérénité a cédé le pas au sauve-qui-peut. Et la vérité reprend ses droits. Même les gamins s’y mettent, qui fredonnent l’antienne du moment : rends-moi, dioxma, mes 400000cfa, clament ils, à l’unisson, désormais convaincus qu’à chacun d’eux le glouton-voleur Aliou SALL, frère de l’autre, a piqué son du.
Tous ne doutent plus que des flibustiers, individuels et institutionnels, notamment de grandes firmes, comme BP, ont fait main basse, avant la lettre, sur les milliers de milliards qu’un pays, brusquement visité par les mannes de ses entrailles, terrestres et maritimes, était en droit d’escompter de ses nouvelles ressources en hydrocarbures.
Quand le mensonge et les magouilles sont démasqués, le climat qui s’installe est invivable. C’est celui d’une fin de régime. Pas de règne! Elle est pesante. Comme sous les Marcos aux Philippines. Les Gbagbos en Côte d’Ivoire. Les Mobutus, au Zaïre.
Le tour des Salltons est venu, plus vite qu’ils ne l’imaginaient, en mode fast-track.
Ce qui se passe, ici au Sénégal, c’est l’effondrement de multiples mythes. En particulier, celui qui portait la démocratie sénégalaise. Marqueur du pays, il en était le principal patrimoine intangible, brandi, urbi et orbi, par ses respectifs dirigeants. Plus personne n’ose l’évoquer après la pantalonnade électorale récente, surtout qu’elle fut, en plus des fraudes internes, de la collusion des médias et de la justice, des forces sociales, intoxiquée par l’intrusion des manipulateurs du web, de l’Internet, venus d’Israël pour appuyer les trucs du monstre Fofayna...
Privé de l’arme, la primauté, démocratique, le pays révèle ses faiblesses face à l’anthropophagie économique qu’une horde d’illégitimes acteurs, conduits par le pire prédateur de son histoire passée, présente et future, n’ont eu de cesse de lui infliger.
L’odeur des hydrocarbures a ajouté à leur boulimie. Maintenant, le monde sait. Ils ont vendangé le pays.
Le compte à rebours commence. Brutal. Sous la pression d’un peuple, revenu de ses espoirs et illusions, vivant un calvaire complet, dans la misère et les pénuries, ivre des paroles trompeuses qui lui était assénées, et donc la rage au cœur, prêt à la bagarre pour se tirer d’affaire.
Quel investisseur mettra ses billes dans pareille petaudiere ? Qui va encore croire un mot des médiocres explications d’un illégitime gouvernement, oubliant les urgences nationales, et uniquement mandaté pour sauver le gang des SALL, sans réaliser qu’ils sont nus...
Même la BBC ne doit pas en revenir. Le 22 février dernier, elle-même avait failli tomber dans le piège du narratif à l’eau de rose que dégageait le pays. J’entends encore les réactions ahuries de ses journalistes de radio et télé qui m’interviewaient à l’occasion de l’élection présidentielle prévue deux jours plus tard. Alors qu’ils tentaient de me faire valider la thèse d’un Sénégal sortant de l’ordinaire en Afrique, à la démocratie apaisée et à l’émergence économique en cours, quel ne fut leur choc de m’entendre leur dire de revoir leur analyse du pays, au moyen d’un argumentaire détaillé sur ses scandales en série, sa corruption et sa fausse démocratie, ses salissures...
À peine trois mois plus tard, il n’est plus besoin de qui que ce soit pour mesurer la gravité du climat délétère qui prend à la gorge les sénégalais et les mets enfin en ordre de bataille. La BBC, par la confirmation des crimes sur les hydrocarbures de notre pays, a scellé le cercueil.
Les sénégalais ont raison de ne pas vouloir le partager avec les auteurs du genocide économique de leur nation. Ceux qui doivent s’y retrouver se savent, ils gigotent déjà, à côté du corps agonisant de leur Khalife général, l’ordonnateur suprême de la curée: le criminel Macky SALL.
Courage, Sénégalais, au bout de l’effort, du combat, l’air pur d’un pays débarrassé de sa gangue humaine est la récompense.
Dites alors, Macky-Aliou-Timis-BP-Total—Kosmos#DioxmaSamaYeuf!
C’est dire que la nouvelle semaine qui débute, et celles à venir, annoncent la mise en terre des brigands.
Sénégalais, debout !
Ps: Dans la saga du pétrole, il serait bon de parler de Gogne Seye, l’improbable Colonele Drake de nos recherches en hydrocarbures...
Rencontre avec Aliou Sall
J’ai rencontré Aliou Sall au début de l’année 2010 en Chine où il était le chef du bureau économique de l’ambassade du Sénégal en Chine. C’est Pierre Goudiaby Atepa qui est un excellent ami qui me l’a présenté. Pierre et moi, ne faisons pas d’affaires, mais nous nous conseillons mutuellement. Je l’ai ensuite introduit auprès de plusieurs personnes en Chine.
Business au Sénégal
J’ai commencé à faire du business au Sénégal en 2010-2011 avec Petroleum Africa. La première fois que j’ai rencontré le Directeur général de Petrosen et le ministre de l’Energie d’alors, Samuel Sarr, c’était en 2009. Samuel Sarr est un homme très intelligent, je l’ai rencontré lors d’une conférence sur le pétrole et il m’a apostrophé : « Pourquoi ne venez-vous pas investir au Sénégal ? ». En matière d’exploration, on peut investir des millions de dollars pour rien. Au cours des dernières décennies, le taux de découverte est de 8%. J’ai dépensé 100 millions de dollars dans l’exploration au Sénégal. Heureusement d’ailleurs qu’on a découvert du gaz, alors qu’au Libéria 300 millions de dollars ont été engloutis et rien n’a été découvert. Donc, c’est un secteur à risque. Alors, lorsque j’ai rencontré la délégation sénégalaise à Londres, personne ne l’a prenait au sérieux. Or moi, je l’ai invitée chez moi.
La première fois que je les ai rencontrés, je les ai adorés. Je leur ai offert un diner parce que je respecte les Africains. Ils sont venus dans mon bureau. Le ministre de l’Energie de l’époque, Samuel Sarr, qui faisait la promotion de son pays a tellement insisté que j’ai finalement accepté. J’ai envoyé à Dakar une mission à la tête de laquelle il y avait mon directeur exécutif, Thomson, qui était l’un des meilleurs au monde dans son domaine. La délégation s’est rendue à Dakar pendant une semaine et a eu des séances de travail avec Petrosen. A son retour, ils m’ont dit qu’il y a un potentiel à Sénégal Sud vers les côtes gambiennes. Nous avons alors signé un MOU (Mémorandum of understanding) avec Petrosen. Ils ont estimé le budget à 70 millions de dollars avant même de savoir ce qu’on a découvert. On a formalisé en signant avec le Gouvernement. En quelques semaines, on a signé pour 50 milliards. Entre temps, un ami m’appelle pour me dire que Samuel Sarr a été limogé et remplacé par Karim Wade. Lorsque j’ai eu Samuel qui m’a dit que son successeur est le fils du Président, j’étais très enthousiaste parce que je me suis dit que cela ira vite, puisqu’il doit vouloir faire de bonnes choses pour son pays.
Karim m’a posé un lapin cinq fois
Pendant cinq semaines, j’ai tenté d’entrer en contact avec le nouveau ministre. Pendant ce temps, le bateau était sur les côtes sénégalaises. Je devais payer trois millions de dollars de pénalités. On me mettait la pression et là j’ai craqué, j’ai demandé qu’on mette un terme au contrat parce que je n’en pouvais plus avec les pénalités. Vous pouvez vérifier cela à Petrosen. Lorsque j’ai joint Karim Wade, il m’a fait venir au Sénégal en me donnant rendez-vous. Une fois dans son bureau, on me dit qu’il a voyagé. Il m’a donné rendez-vous à Paris, puis en Arabie Saoudite et chaque fois, il me posait un lapin. Je me suis rabattu sur Pierre Goudiaby qui m’a aidé à rencontrer le Président Wade. J’ai pu le rencontrer dix fois et il m’a même offert un livre dédicacé. Wade est un homme bien avec un gros coeur.
Quand je lui ai expliqué où on en était avec l’industrie, il a immédiatement approuvé. Nous sommes restés ensemble pendant cinq heures. Il a appelé son fils pour lui intimer l’ordre de signer le contrat. Le lendemain, Karim m’appelle pour râler, mais finit par signer. Le Président Abdoulaye Wade est un homme bien ; il aime le pays et tout le monde l’aime. Tout le contraire de Karim Wade qui est un criminel aux yeux des Sénégalais. Il m’a crié dessus et j’ai répliqué vigoureusement en lui disant qu’il n’est qu’un ministre et moi un homme d’affaires. Je lui ai dit : « Vous êtes un fils à papa, c’est pourquoi vous avez sept ministères ».
Affaire Petrotim
Petroasia est une entreprise asiatique appartenant à Edy Wung que je connais bien dans le business. En 2011, en tant que responsable de Petroleum Africa, je l’ai rencontré alors qu’il était en négociation à Dakar. Il m’a demandé de l’aider et je lui ai dit que c’était impossible parce que Karim Wade ne m’aime pas. Je lui ai suggéré Aliou Sall. C’était en 2011 et en ce moment, je ne savais même pas que son frère était opposant. Ma famille tient des actions dans Petroasia, une entreprise basée à Hong Kong. Petrotim était donc une filiale de Petroasia.
La seule confusion autour de cette affaire est relative à l’appellation Tim. Mais je n’ai rien à y voir. J’ai dit à Edy si Karim sait que je t’aide, ce sera fini pour toi, parce qu’il ne m’aime pas du tout. Le Premier ministre, le ministre des Finances, Petrosen et le ministre de l’Energie ont alors signé les contrats mais ils n’ont pas eu le temps de les publier au Journal officiel. En droit, tout ce qui n’est pas publié au Journal official n’est pas légal. Petroasia n’en savait rien jusqu’au jour où Macky Sall, nouvellement élu, a annoncé qu’il allait dénoncer les contrats signés par l’ancien régime et qui n’avaient pas été publiés. Le gouvernement a alors signé, mais a augmenté de 10% les actions sur le partage de bénéfices. Petroasia et Petrosen étaient tombés d’accord sur un partage de 48 % contre 52. Le nouveau Président a dit non et proposé que le Sénégal prenne 58 % des bénéfices. Macky est intraitable sur les intérêts du pays. Une année plus tard, le contexte mondial était devenu défavorable, le prix du baril a chuté et le terrorisme avait fini de gagner la région et Petroasia avait décidé de se retirer.
Comment Petroasia est devenu Timis Corporation
Petroasia a décidé de se retirer. A l’origine, c’est Pierre Goudiaby qui m’a mis en rapport avec Aliou Sall quand je lui ai demandé de me trouver un représentant local dynamique et intelligent. Il m’a mis en rapport avec Aliou Sall. Je ne connaissais pas Macky et je ne savais pas non plus que Aliou Sall était son frère. Quand je suis rentré à Dakar, je me suis rendu compte que Karim Wade savait que j’etais en relation avec Aliou Sall. J’ai alors dit à Aliou, pourquoi tu ne m’as pas dit que ton frère était dans l’opposition. Lorsque Edy a voulu se retirer, j’ai demandé à ma famille qu’on prenne le relai. C’était en juillet 2014. J’ai des frères et des cousins dans plusieurs secteurs, mais ils se sont montrés hostiles parce qu’il fallait mettre de l’argent là où on n’est pas sûr de gagner. J’ai alors, de mon propre chef, repris la licence d’exploration et les engagements de 275 millions de dollars d’investissement des mains de Petrotim. J’ai remis tous les documents à l’Ofnac. Ils doivent les publier. Il n’y a rien à cacher. Effectivement, le contrat concernait les deux blocks Cayar et Saint Louis.
Mon staff m’a demandé de trouver un partenaire dans les 60 jours ou alors de démissionner. Ma famille m’a mis la pression. Elle m’a demandé de me débrouiller. J’ai parlé à Total sans succès, mais par un coup de chance Cosmos Energy, qui faisait de l’exploration en Mauritanie, fore un puits à un kilomètre des blocks sénégalais. Je rappelle qu’on a repris la licence de Petrosia à environ dix millions de dollars soit 2,5 millions en cash et l’équivalent 8% d’actions dans Timis Corporation. Nous avions donc hérité de leur engagement de financement de 275 millions de dollars et des 285 millions de garantie.
A Cosmos donc, je cède 60 % des actions, mais je n’ai pas reçu un franc d’eux. Cosmos augmente l’engagement de financement qui passe de 275 à 450 millions de dollar. Cosmos se rend compte que le potentiel est énorme et accepte les conditions. Je pense que je leur ai beaucoup cédé. Je suis déçu. J’ai trop donné. Avec les deux blocks Kayar et Saint louis, c’est la plus grande découverte en Afrique. C’est aussi la plus importante découverte faite sur l’Océan Atlantique, mais c’est aussi la plus grosse découverte de gaz au monde au cours des 25 dernières années. Je suis déçu pour avoir trop donné, mais ma famille est contente, parce que désormais c’est Cosmos qui a hérité des actifs, notamment les 450 millions de dollars de garantie. Je garde tout de même les 30 %.
Démarrage de l’exploitation des réserves
Dans sept ans au plus tard, tout sera fait et le Sénégal va commercer à goûter au fruit de l’exploitation du gaz. Mais cela suppose un investissement colossal de 30 milliards de dollars. Ca va générer des milliers d’emplois pour les Sénégalais. Pourquoi veut-on qu’Aliou Sall se retire alors qu’il est en train de faire du bon boulot. Pour ce que nous sommes en train de faire, je pense que je mérite une statue ou un passeport diplomatique.
Pourquoi, vous n’avez pas paye de taxe au Sénégal …
Je n’ai pas payé de taxe au Sénégal, on est phase d’exploration. A ce stade, il n’y a pas de taxe à payer. C’est la loi qui le dit. Au stade d’exploration, ce sont des risques. J’ai pris la licence de Petrotim à environ dix millions, mais ce n’est pas une transaction locale. Les deux sociétés sont enregistrées à l’étranger, elles ne peuvent pas payer des taxes au Sénégal.
Aliou Sall à travaille de 2012 a 2014 à Petroasia.
Aliou Sall est un employé, il avait un contrat avec Petroasia. Il n’a aucune action. Lorsque nous avons pris les actifs de Petrotim, il devient employé de Timis Corporation. Aliou Sall a un salaire qu’il reçoit mensuellement comme tout travailleur. Pourquoi autant d’attaques contre lui. De quoi est-il fautif, de quoi est-il coupable si ce n’est de travailler à convaincre des investisseurs à venir au Sénégal.
Les sapeurs pompiers alertés ont mis plus d'une heure de temps avant de maitriser le feu qui avait fini de ravager quatre cantines de fortune. L'incendie qui a pris source dans une boutique, au rond-point ...
Quench, le prochain adversaire de Diène Kaïré est prévenu! Le combat ne sera sans aucun doute, chose aisée pour les deux lutteurs qui affronteront au milieu de l’enceinte de l’Arène Nationale de Pikine. Lors de son open press de ce dimanche, Di...