La grâce présidentielle accordée à un trafiquant de médicaments d’origine Guinéenne continue de susciter de vives réactions à Dakar. Me Assane Dioma Ndiaye, le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) réagissant sur cette question, ce mardi 14 mai 2019, dit ne pas exclure qu’il s’agisse d’un forcing.
« Il n’est pas exclu qu’on ait tordu le bras à l’administration, aussi bien pénitentiaire que la Direction des grâces et des Affaires criminelles, et qu’il s’agisse en fait de compte d’une décision politique », a dit l’avocat sur les ondes de la Rfm. Il s’est d’ailleurs demandé « comment se fait-il que le prévenu de nationalité Guinéenne puisse bénéficier d’une grâce alors que les autres sont restés en prison ».