La responsable politique de Pikine, Awa Ndiaye, interrogée sur la question de cette loi sur la suppression du poste de Premier ministre, a répondu en ces termes : « le président de la République avait les prérogatives pour saisir soit l’Assemblée nationale, soit le peuple par voie référendaire. Il a choisi la moins coûteuse et surtout rapide. » Pour la députée et questeur à l’Assemblée nationale, « l’adoption de cette loi conduira à lui faciliter la tâche et engager le slogan du Fast-track. »