Le Collectif des enseignants de l’Ecole Nationale de développement sanitaire et Social (ENDSS) a annoncé sa décision de porter plainte jeudi contre un groupe d’étudiants qu’il accuse d’avoir séquestrer des professeurs pendant 06 heures de temps mardi dans un bureau de l’école. Faux ! Ont rétorqué les étudiants qui précisent qu’ils ont seulement fermé le bloc pédagogique, après avoir fait sortir tous ses occupants. Leur but, empêcher leurs camardes sage-femmes d’aller en stage, alors que les étudiants de l’établissement sont en grève.
« Quand on a appris la nouvelle selon laquelle nos camarades sage-femmes vont partir en stage rural, nous nous sommes dits, nous n’allons pas cautionner ça, alors que les étudiants de l’ENDSS sont en grève. C’est dans ce sens qu’on est intervenu et qu’on a fermé les portes. Mais on n’a séquestré personne », explique le porte-parole des étudiants dudit établissement Mamadou Seydou Diallo qui ajoute sur les ondes de la Rfm: « On a juste fermé le portail du bloc des enseignants. Et avant de fermer, on a demandé à tout le monde de sortir. Parce qu’on ne voulait pas que ces dames (les sage-femmes en partance pour le stage) aient accès à l’enceinte de l’Est du bâtiment. Tout le monde peut témoigner à l’école qu’on a séquestré personne ».
« Le directeur a essayé de nous mettre en mal avec les policiers. En vain »
Selon Diallo, c’est le Directeur de l’école qui est en train de tout manigancer pour leur diaboliser et les mettre en mal avec l’opinion. « La police a appelé certains de nos camarades pour se renseigner. Parce que c’est notre Directeur qui est en train de manigancer cette situation-là. Il a essayé de nous mettre en mal avec les policiers. Ces derniers, avant de se déplacer, ont appelé des camarades (qui n’avaient rien à voir avec la grève, Ndlr) pour se renseigner. Et nos camarades leur ont fait savoir que personne n’a été séquestré dans l’enceinte de l’établissement », informe-t-il.
Pour ce qui est de la plainte annoncée par les Professeurs, les étudiants de l’ENDSS, qui sont en grève depuis trois semaines pour réclamer l’application du système LMD (Licence-Master-Doctorat), disent l’attendre de pied ferme.