Shocking footage from Caracas, Venezuela.
— The Daily Wire (@realDailyWire)
Un groupe de militaires vénézuéliens s’est soulevé mardi en soutien à l’opposant Juan Guaido, qui a affirmé qu’il n’y avait « plus de retour en arrière » possible dans ses efforts pour faire chuter le président Nicolas Maduro.
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Des soldats loyaux à Juan Guaido sur la base aérienne de La Carlota à Caracas. © ap.
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Pneus et véhicules enflammés sur la chaussée, jets de pierres, nuages de gaz lacrymogènes: la situation restait très confuse mardi dans l’est de Caracas, a constaté l’AFP. Aux abords de la base militaire de La Carlota, de violents heurts opposaient les forces de l’ordre loyalistes à des milliers de manifestants pro-Guaido.
Un véhicule blindé a foncé sur un groupe de manifestants de l’opposition, laissant plusieurs personnes au sol, selon les images de la télévision locale. Par ailleurs, un militaire pro-Maduro a été blessé par balle, selon le gouvernement.
« C’est le moment! Les 24 Etats du pays se sont engagés sur le même chemin: il n’y a plus de retour en arrière. L’avenir nous appartient: le peuple et l’armée unis pour mettre fin à l’usurpation », a déclaré Juan Guaido sur Twitter.
Des soldats soutiennent Guaido…
Un peu plus tôt, Juan Guaido, reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis, venait d’annoncer dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux avoir le soutien de « soldats courageux », depuis une base militaire à Caracas.
« Aujourd’hui, de vaillants soldats, de vaillants patriotes, de vaillants hommes attachés à la Constitution ont répondu à notre appel, nous avons répondu aussi à l’appel et nous nous sommes retrouvés dans les rues du Venezuela », a-t-il dit, accompagné d’un petit groupe d’hommes en uniforme.
« Ils ne vont pas y arriver »
Un haut responsable du camp du président vénézuélien Nicolas Maduro a appelé mardi à un rassemblement devant le palais présidentiel de Miraflores à Caracas.
« Ils ne vont pas y arriver. Nous sommes déjà déployés et lançons un appel à tout le peuple de Caracas: venez à Miraflores. Nous verrons ce qu’ils sont capables de faire contre notre peuple », a déclaré Diosdado Cabello, président de l’assemblée constituante dominée par le camp chaviste, sur la chaîne de télévision publique VTV.
« En ces instants nous sommes en train d’affronter et de neutraliser un groupe réduit de traîtres au sein des effectifs militaires, qui se sont positionnés sur l’échangeur d’Altamira pour promouvoir un coup d’Etat », a affirmé sur Twitter le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez.
Les Etats-Unis et le Brésil soutient le peuple
Les Etats-Unis ont affiché mardi leur soutien au peuple vénézuélien, réaffirmant leur appui sans faille à l’opposant Juan Guaido qui a revendiqué le ralliement de soldats depuis une base militaire de Caracas.
« Aujourd’hui, le président par intérim Juan Guaido a annoncé le début de l’Opération Liberté », a tweeté le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. « Le gouvernement américain soutient pleinement le peuple vénézuélien dans sa quête de liberté et de démocratie », a-t-il ajouté.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a exprimé mardi sa « solidarité » envers un peuple vénézuélien « réduit en esclavage par un dictateur ». « Le Brésil se solidarise avec le peuple vénézuélien qui souffre et a été réduit en esclavage par un dictateur soutenu par le PT, le PSOL (partis de gauche du Brésil) et leur alliés idéologiques », a affirmé le chef de l’Etat sur Twitter.
Le président d’extrême droite a également souhaité que le Venezuela, qu’il a qualifié de « nation soeur », « vive finalement dans une vraie démocratie ».
La Russie accuse l’opposition
« L’opposition radicale au Venezuela a une fois de plus recours à une confrontation par la force », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, accusant les opposants au président Nicolas Maduro d' »attiser » le conflit, et appelant à des pourparlers pour éviter l’effusion de sang.