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Des lycéennes de Dakar sensibilisées aux dangers d’Internet

Des lycéennes de Dakar sensibilisées aux dangers d’Internet

L’Internet, c’est une porte ouverte sur le monde. C’est aussi un terreau fertile en dangers. Le groupe d’intérêt spécial des femmes de l’Internet Society (Women SIG ISOC) l’a compris et a organisé des ateliers de sensibilisation pour des lycéennes de Dakar.

Pour la célébration de la Journée internationale des filles dans les TIC (ce jeudi), Internet Society a convié 200 filles issues des lycées Blaise Diagne, Delafosse et du lycée Kennedy à une session de formation sur la sécurité en ligne. Pour Maïmouna Diop, présidente d’Internet Society Sénégal, «l’objectif est de les aider à mieux se comporter avec Internet. Nous voulons éduquer les leaderships de demain. Aujourd’hui, presque chaque enfant a un téléphone. Il s’agit de les sensibiliser à mieux l’utiliser. Il faut les conscientiser à soigner leur réputation dès maintenant », explique M. Diop.

Dans une salle dénommée « Mariama Bâ » du Lycée Kennedy, des jeunes filles venues en nombre, ont participé, durant deux tours d’horloge, aux échanges utiles sur les méfaits d’Internet. Mariama Koundoul élève en classe de Terminale au Lycée Blaise Diagne ne cache pas son soulagement. «La formation nous a permis de mieux prendre conscience des dangers du numérique. Désormais, je sais que tous les sites ne sont pas bons à visiter, toutes les images ne sont bonnes pas à publier. C’est une vraie prise de conscience », dit-elle de manière consciente.

Mais au-delà de la session, les acteurs estiment qu’il est nécessaire de poursuivre la formation. «Il faut que les professeurs soient formés sur les enseignements. Il faut insister là-dessus. L’idée, c’est d’utiliser l’Internet pour pouvoir mieux enseigner et sensibiliser », continue de suggérer Maïmouna Diop, la présidente d’Internet society.

Pour Ali Drissa Badiel, Représentant de zone de l’Uit pour l’Afrique de l’Ouest, même si les enfants sont les plus exposés aux dangers du numérique, il faut avoir conscience que «l’éducation numérique doit relever du ressort de toutes les parties concernées par l’éducation, les parents, l’école, la société… ».

SOLEIL


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