La rébellion des parlementaires en gestation à l’Assemblée révélée par «L’As» a suscité un branle-bas de combat. Eh oui, elle est bel et bien en préparation. Même si beaucoup pensent qu’elle n’ira pas à terme, il faut dire qu’au sommet de l’Etat, on ne la prend pas à la légère. Surtout que le vote est secret. Quoi qu’il en soit, le président du groupe parlementaire Benno ne semble pas ébranlé. Aymérou Gningue qui a câblé «L’As» se dit persuadé que la réforme passera comme lettre à la poste. «Je table sur au moins 115 députés qui vont voter le projet», rassure-t-il enthousiaste, tout en précisant que 88 députés suffisent à valider la réforme.
Réunion du bureau de l’Assemblée aujourd’hui
Restons avec ce fameux projet de loi constitutionnelle portant suppression du poste de premier ministre pour dire qu’il va passer en mode Fast-Track. C’est aujourd’hui que le bureau de l’Assemblée nationale va se réunir pour fixer l’agenda. Tout porte à croire que le projet passera devant la Commission des lois dirigée par Seydou Diouf, en début de semaine, pour être appelé en plénière en fin de semaine. Par ailleurs, «L’As» qui aime fouiner est tombé sur une disposition qui s’apparente bien à un piège. En effet, 101 titre 10, relatif à la Haute cour de justice, dispose : «Le Président de la République n’est responsable de ses actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison. Il ne peut être mis en accusation que par l’Assemblée statuant par un vote au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes (..).» La notion de haute trahison étant très relative, il ne sera pas surprenant qu’une opposition majoritaire puisse l’utiliser contre le président en exercice, s’il perdait sa majorité aux prochaines législatives. Cela est d’autant plus plausible que les députés Mamadou Lamine Diallo et Ousmane Sonko parlent souvent de haute trahison sur les contrats pétroliers.
Restons avec ce fameux projet de loi constitutionnelle portant suppression du poste de premier ministre pour dire qu’il va passer en mode Fast-Track. C’est aujourd’hui que le bureau de l’Assemblée nationale va se réunir pour fixer l’agenda. Tout porte à croire que le projet passera devant la Commission des lois dirigée par Seydou Diouf, en début de semaine, pour être appelé en plénière en fin de semaine. Par ailleurs, «L’As» qui aime fouiner est tombé sur une disposition qui s’apparente bien à un piège. En effet, 101 titre 10, relatif à la Haute cour de justice, dispose : «Le Président de la République n’est responsable de ses actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison. Il ne peut être mis en accusation que par l’Assemblée statuant par un vote au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes (..).» La notion de haute trahison étant très relative, il ne sera pas surprenant qu’une opposition majoritaire puisse l’utiliser contre le président en exercice, s’il perdait sa majorité aux prochaines législatives. Cela est d’autant plus plausible que les députés Mamadou Lamine Diallo et Ousmane Sonko parlent souvent de haute trahison sur les contrats pétroliers.
L’As