Archives journalières : 20 mars 2019
La polémique sur l'augmentation de la tonne du ciment qui alimente l'actualité de la cimenterie indispose les commerçants de Ziguinchor. Interrogés sur le fait, ils ont dénoncé ce dialogue de sourds entre l'État du Sénégal et les cimenteries. C...
En accord avec le club, Diallo a quitté Nîmes. Un départ qui devrait acter la fin de sa carrière professionnelle. L'international sénégalais ne s'est pas remis d'une grave blessure à la cheville gauche. Le milieu i...
Lors d'une visite de courtoisie au niveau de la Chambre de commerce de Kaolack, suivie d'une séance de travail sur les conditions d'opérationalisation du dispositif de soutien aux financements des PME/PMI, avec les...
Le sélectionneur Aliou Cissé va enfin pouvoir composer avec l'intégralité de son groupe pour l'entraînement de ce mercredi (19h), à huis clos, au stade Lat-Dior de Thiès. Une première depuis le rassemblement, à tro...
Depuis une semaine, trois cas de vol de bétail ont été signalés dans des villages du Balantacounda, des localités qui longent la RN6 dans la région de Sédhiou. C’est le village de Koulaï qui a ouvert le bal des vo...
Les pêcheurs sénégalais qui travaillent en Mauritanie sont dans tous leurs états après la décision des autorités de ce pays de leur interdire de pêcher dans leurs eaux. Selon Cheikh Sidate Ndiaye, membre du Consei...
Aujourd’hui, les 300 millions de locuteurs et les 80 millions d’apprenants du français à travers le monde forment une communauté de langue et de destin qui n’a pas dit son dernier mot. Mais pour continuer à peser dans le monde, nous, francophones, devons être à l’initiative. Et cela commence par une question essentielle : que voulons-nous faire ensemble ?
La langue française est le fondement de notre communauté internationale. Être francophone, c’est être citoyen d’un espace sans frontières, d’une patrie immatérielle et avoir la chance de pouvoir tisser des liens interculturels sur tous les continents. C’est sur le socle de cette langue en partage, que nous, francophones, devons organiser notre coopération et nos dispositifs de solidarité, de manière à relever ensemble les grands défis contemporains que sont l’éducation, l’emploi, le développement durable, la mobilité et la diversité culturelle.
L’éducation est le principal défi de la francophonie et, le moins que l’on puisse dire, c’est que les moyens ne sont pas au rendez-vous : dans la seule région de l’Afrique subsaharienne, plus de trente millions d’enfants ne sont pas encore scolarisés. D’ici dix ans, il faudra recruter et former environ cinq millions d’enseignants pour répondre aux besoins démographiques de cette région.
L’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation à Dakar peut aider à renforcer les compétences des enseignants et à favoriser la réussite scolaire par l’enseignement bilingue dans les écoles primaires. L’Organisation internationale de la Francophonie peut mettre son action diplomatique au service d’une grande ambition pour l’éducation, dans les forums internationaux, auprès des bailleurs de fonds, avec le Partenariat mondial pour l’éducation. Mais ce sont surtout les Etats et les gouvernements qui sont appelés à s’engager fortement pour répondre à ce défi éducatif de grande ampleur.
Cet effort concerne aussi l’enseignement supérieur et la recherche. Comme l’observe la directrice générale de l’UNESCO, « 80% des publications scientifiques sont en anglais ». L’Agence universitaire de la francophonie qui regroupe 909 universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche utilisant la langue française, doit intensifier son action en direction des publications scientifiques internationales et poursuivre ses efforts pour mettre en place un portail numérique de cours et de séminaires certifiants en langue française.
Selon l’Organisation Internationale du Travail, il sera nécessaire de créer cent vingt-deux millions d’emplois en Afrique d’ici à dix ans. Les pays de la francophonie sont mis au défi de renforcer les capacités entrepreneuriales des jeunes qui entreront bientôt sur le marché du travail, par l’ouverture d’incubateurs numériques, de pépinières d’entreprises, d’instituts techniques et technologiques, de coopératives d’emploi et de production. L’enjeu est d’éviter la déconnexion de l’enseignement avec les besoins réels de l’économie.
A défaut, ce hiatus entre l’enseignement et l’emploi continuera à alimenter les migrations subies. Cette préoccupation commune, dans une francophonie qui compte aussi bien des pays de départ, de transit que de destination des migrations, devrait nous encourager à co-élaborer, au sein de nos instances multilatérales, des mécanismes légaux de mobilité temporaire.
Il existe un continuum entre le développement durable, la mobilité organisée, les droits et les libertés, la démocratie et la paix. La raréfaction des ressources naturelles, l’élévation des températures, la désertification et l’érosion côtière entravent le développement et déstabilisent des régions entières.
Ce sont autant de phénomènes que subit le Sahel, région peuplée d’un demi-milliard d’habitants dont les deux tiers vivent de l’agriculture et de l’élevage. La francophonie doit accompagner la mobilisation des pays de la région qui se sont réunis à Niamey le 25 février dernier pour convenir d’un plan d'investissement climatique ambitieux comprenant six projets de terrain.
L’expertise de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable, situé à Québec, doit être mise pleinement à contribution dans la mise en œuvre de ce plan, aux côtés de l’Alliance Sahel et de l’Union africaine.
La jeunesse, qui représente plus de moitié de la population des pays de la francophonie, en est assurément la force motrice. Il importe de mieux associer les jeunes aux initiatives que prennent les parlements, les gouvernements et les institutions de la francophonie.
Partant de ce constat, des programmes d’échanges et de mobilité autour de thématiques mobilisatrices (forêt, accès à l’eau, propreté des océans, citoyenneté…), favorisant le partage de bonnes pratiques et l’autonomisation des jeunes et des femmes sont requises.
Si un cultivateur burkinabé, Yacouba Sawadogo, est parvenu à planter seul une forêt de trente hectares dans la région sèche de Ouahigouya au Burkina Faso, imaginons ce qu’une cohorte de jeunes volontaires francophones dépositaires de son savoir-faire pourrait réaliser dans l’optique d’« arrêter le désert » ! Faire coopérer des jeunes parlant français de tous les pays permet aussi de leur donner un but et de créer un sentiment d’appartenance à la francophonie.
Enfin, sans prétendre à l’exhaustivité, nous, francophones, devons être à l’avant-garde des nouveaux combats pour la diversité culturelle et le pluralisme de l’information. Dans un espace géoculturel mondial bouleversé par les technologies, la bataille pour l’accès et l’attractivité des contenus et des œuvres d’expression française n’est pas perdue d’avance. L’offre culturelle francophone doit concurrencer le divertissement et l’information des GAFA et autres Netflix, en créant autour de TV5 Monde un espace médiatique commun pluriculturel.
Rien n’y fera, comme le dit Abdou Diouf, « tant que les responsables politiques, les investisseurs, ne seront pas convaincus du formidable potentiel de création que recèle l’espace francophone, du formidable potentiel économique des industries culturelles en langue française ».
Alors, aux quatre coins de la planète, de Montréal à Cotonou, de Kinshasa à Erevan, de Port-au-Prince à Nouméa, soyons fiers de promouvoir haut et fort la richesse et l’expressivité de notre langue, dans tous les espaces de création, d’information, d'innovation, d'économie et de savoir !
Gorgui
Clément DUHAIME, Administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie de 2006 à 2015
Benjamin BOUTIN, Président de Francophonie sans frontières
Le parti politique Kisal authentique, dirigé par Salif Badji membre de Benno Book Yaakaar a fait le bilan de la dernière présidentielle et se réjouit de la victoire très "méritée" du président Macky Sall qui n’est...
Un chauffeur de bus italien d'origine sénégalaise a tenté de mettre le feu à son véhicule alors qu'il transportait 51 personnes, principalement des enfants et leurs parents, à Milan, le 20 mars, a annoncé Rai News...
Pour une bonne description, de définition et de précision sur les compétences et la catégorisation de la formation professionnelle, l’Office national de formation professionnelle (ONFP) a tenu ce matin un atelier pour engager les enjeux interpe...
Le directeur de l’Office national de la formation professionnelle, au cours de l’atelier de validation de la formation en énergie, est revenu sur les incendies qui sont notés dans certaines localités du pays. Pour Mr Diakité, « la main d’œuvre ...
La SODAV informe ses associés du paiement des répartitions des droits de l’année 2017 (1er et 2 éme Semestre 2017) prévu le Jeudi 21 Mars 2019 à partir de neuf heures (09H) précises à son siège.
Ces répartitions portent sur un montant total de Cent Trente-Sept millions Deux-Cent Quatre-vingt Six mille Deux –centQuatre-vingt-huit Francs CFA (
Milan, 20 mars – Panique générale dans un bus entre Peschiera et San Donato, dans la région de Milan, sur la route nationale 415. Un bus de transport d’enfants a été brûlé. Avant midi ce mercredi, vers 11 h 50...
La voiture de @henni_mo n'aura pas survécu au Classico perdu par l'OM... pic.twitter.com/0VjsFltlXP
— Vines Foot (@vinesfoot) 17 mars 2019
L'OM n'a plus battu son rival parisien depuis 2011. Et forcément, cela rend fou de rage ses supporters... Sept ans et demi. Voilà à quand remonte la dernière victoire de l'Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain. Quasiment à chaque match, le même constat. Les Phocéens font illusion pendant une partie de la rencontre, avant de craquer face à leur grand rival. Le dernier scénario frustrant? Dimanche dernier. Alors que l'OM réalise une première période de bonne facture, le rouleau compresseur du PSG se met en place au retour des vestiaires.
18.000 euros de dégâts pour avoir jeté une canette
Le score final est finalement sans appel (3-1), et encore des regrets pour les supporters olympiens. Certains ont eu du mal à cacher leur colère. Un cinéma d'Alès diffusait le classique du championnat français sur grand écran. Par dépit, un fan aurait jeté une canette de coca sur la toile, selon le Midi Libre. Interpellé par la police, le trentenaire a été placé en garde à vue. Les dégâts s'élèveraient à 18.000 euros, selon le directeur du cinéma, "sans compter la perte d'exploitation de la salle premium, où était diffusé le match, et ce pour plusieurs jours".
Une Renault détruite de rage
Dans un autre registre, Mohamed Henni, très suivi sur les réseaux sociaux pour ses débriefs des matchs, a également fait parler de lui. Habitué à piquer des colères quand l'OM perd, notamment en cassant des télévisions, il s'en est cette fois pris à sa voiture. Sa Renault a été pulvérisée à coups de batte de baseball. La vidéo du massacre fait le buzz depuis lundi sur les réseaux sociaux.
Poursuivi pour viol et détournement de mineure, Cherif Amadou Fall (66ans) aurait abusé d’une fillette de 11 ans à plusieurs reprises. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi 19 avril, i...
Le différend qui oppose depuis quelques jours Aliou Sow patron du MPD/Ligueye, au coordinateur départemental de l'APR de Birkilane, Ndiol Loum ne laisse point indifférent le président du comté électoral de Benno B...
Pour son premier numéro, l'émission "En ligne"qui revient sous un nouveau format, reçoit ce mercredi Abdou Ndéné Sall, ministre délégué auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désen...
Le chauffeur du Parti de l'Unité et du rassemblement (Pur), qui avait mortellement fauché un conducteur de moto Jakarta à Tamba, lors des affrontements entre des membres de Benno Bok Yakaar et du Pur, est libre. I...
Le constat est unanime : les séances de conte dans les foyers, moment de communion entre les grands parents et les enfants n'est plus à la mode. Selon les avis recueillis auprès des sénégalais, cette tendance se justifie par l'évolution des tec...
La journée mondiale du conte appelé en langue locale "lééb" est célébrée ce mercredi 30 mars dans le monde entier. En ce même moment, au Sénégal, les conteurs exposent leur frustration à cause du fait que leurs statut et rôle ne sont pas bien c...
Certaines personnes confondent le plus souvent les deux genres que sont le conte et la blague ou encore gag. Le dernier est plus court et très comique. Le premier, c'est une histoire, une légende racontée qui cache le plus souvent une leçon de ...
La pénurie de ciment sur le marché a fini d'indisposer les commerçants, ainsi que leurs clients qui déplorent au quotidien la hausse qui est enregistrée sur la tonne (65 000 contre 60 000 Fcfa). La piste rela...