La Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) sur quelques médias de tente à cacher la lune avec ses bras suite à l’information relayée par SourceA sur la panne des machines de traitement. La direction dudit journal déshabille la DAF.
« Ahurissant, à la limite infligeant. Il est difficile de trouver les mots justes, pour définir l’image offerte par cette brave fonctionnaire de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf), qui a été envoyée au charbon, pour essayer, maladivement, de démentir le journal Source A, qui, dans son édition numéro 0386 du 14 Février, renseignait que, depuis lundi dernier, les différentes machines de traitement des informations recueillies dans les différents Centres de dépôt du pays, étaient à l’arrêt. Votre journal vous dit mieux : les machines de traitement se sont plantées, précisément, à 09 heures 35, lundi passé. Fidèle à sa ligne, Source A a tenté de joindre en vain le cabinet du directeur de la Daf, où le préposé au téléphone a gentiment répondu que le directeur de la Daf, Ibrahima Diallo, était absent du pays.
Les autres tentatives de votre journal de faire parler un membre de la Direction ayant le niveau d’habilitation requis, ont échoué face à la sacrosainte obligation de réserve brandie par le personnel. Alors, qu’est-ce qui se passe ? Eh bien, l’information étant avérée, Source A a décidé de publier ce qui devait être porté à la connaissance des Sénégalais. Malheureusement, cette Daf a montré le peu de respect qu’elle a pour l’opinion, a envoyé au charbon un Sous/Officier, chargé de la production, alors que les chefs de Division et de Projet ont préféré aller vaquer à du plus ô sérieux. Refusant, systématiquement, d’essayer de démentir, honteusement, la véracité des écrits de SourceA.
Et, vous savez quoi ? Pour jouer à son jeu funeste, la Daf n’a pas osé convoqué la presse, comme le font souvent tous ceux qui sont enclins à démentir une info qu’ils jugent fausse. Le Service, piloté par Ibrahima Daf, s’est attaché les services de quelques médias (ils ne sont pas nombreux), qui ont, nuitamment, accepté de l’aider dans sa vaine entreprise de nier l’évidence. Or, au lieu de chercher à démentir cette info-béton, la Daf se réfugie derrière le fait que les machines de production continuent de fonctionner. A ce sujet-là, les Services d’Ibrahima Diallo ne nous apprennent rien. Car votre journal a, clairement, expliqué, dans son édition d’avant hier, que les machines de production fonctionnaient. Mieux, votre canard avait même précisé que la question, qui taraude les esprits à la Daf, est de savoir jusqu’à quand elles vont continuer à fonctionner, si elles ne sont pas pourvues en données à produire »