La mission d’observation de l’Union Africaine, ce lundi lors de sa déclaration préliminaire sur le déroulement du scrutin du 24 février, a rappelé que l’élection présidentielle de 2019 s’est inscrite dans un contexte de faible dialogue entre le pouvoir en place et les partis d’opposition. Ce qui a entraîné un déficit de confiance entre les acteurs. S’y ajoutent les nombreuses affaires suspectées comme politico-judiciaires. Aussi, les dysfonctionnements des élections législatives ont davantage détérioré le climat politique préélectoral de cette présidentielle.
Pour la mission d’observation, « la perception générale est que les mécanismes légaux existant ont été détournés pour écarter une partie de l’opposition classique. Une situation qui a négativement affecté le rôle et l’image de la justice par une partie de l’opinion Sénégalaise. L’opposition pareillement affaiblie, a été victime d’une certaine désorganisation et du manque d’unité en son sein ».
Selon la mission d’observation de l’UA, le gouvernement du Sénégal a mis des cadres de concertation et de suivi boycottés par l’opposition.