Brave. Fière. Mais aussi usée par le doute et les lendemains incertains. Ecoutons sa partition avant de lui donner notre bénédiction :
«Depuis 2012, j’ai défendu les principes du PDS et ceux qui voulaient détruire notre parti au péril de ma santé et de mes études. J’ai défendu Karim Wade lorsqu’il a été arrêté et aussi défendu la proposition d’en faire le candidat du PDS parce que je ne faisais que traduire le sentiment d’espoir qui nous animait de faire de lui le futur candidat du Sénégal. Mais là, force est de constater que notre leader nous a déçus, je m’attendais à ce qu’il rentre et que l’on puisse faire face à l’adversaire. Combien de fois avons-nous dit qu’il allait rentrer, et qu’il allait porter ce combat-la ? Je pensais qu’il serait là avant l’issue du parrainage. Mais il refuse maintenant de communiquer avec nous, ses militants. On ne peut pas se battre depuis 2012 et puis là, il refuse de communiquer avec nous. Je suis meurtrie, déçue et aussi démoralisée.»
Résolution finale comme on dit dans les partis politiques ? Amina va prendre un congé sabbatique. Et comme le travail noir est compatible avec les vacances, elle va donner un coup de main à Macky. Pour rien nake, assure-t-elle.
Cébé