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APPEL À L’INSURRECTION SUITE À L’INVALIDATION DES CANDIDATURES DE KHALIFA SALL ET KARIM WADE ABC CONDAMNE ET INTERPELLE LES HOMMES POLITIQUES

APPEL À L’INSURRECTION SUITE À L’INVALIDATION DES CANDIDATURES DE KHALIFA SALL ET KARIM WADE ABC CONDAMNE ET INTERPELLE LES HOMMES POLITIQUES

Le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé a rompu, hier mercredi 16 janvier, le silence sur la série de manifestations qui a suivi l’invalidation, par le Conseil constitutionnel dans sa première liste provisoire des candidatures de certains responsables de l’opposition dont Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade. Prenant la parole lors du forum organisé par le centre Africajom dirigée par Alioune Tine, Me Alioune Badara Cissé a formellement condamné les appels à l’insurrection qui ont suivi la décision du Conseil constitutionnel.

Estimant que cette attitude est inacceptable dans une République, le médiateur de la République a ainsi invité tous les acteurs politiques au sens de la responsabilité pour, dit-il, «éviter toutes dérives pouvant créer un chaos».

En effet, se disant «préoccupé» par la série de manifestations notées ces derniers jours à Dakar, après la disqualification provisoire des candidats Karim Wade et Khalifa Sall, de la course pour la présidentielle, Me Alioune Badara Cissé a fait remarquer que «l’histoire du Sénégal ne s’arrêtera pas au soir du 24 février», non sans inviter les Forces de l’ordre à pérenniser la relation de confiance qui prévaut avec les populations.

Par ailleurs, le médiateur de la République n’a pas manqué de déplorer les manquements notés dans le processus de l’adoption de la Loi sur le parrainage dont le débat, selon lui, a été faussé dès le départ du fait de l’absence de concertation de la part du pouvoir et la décision de boycotter le vote de la Loi par les députés de l’opposition. «Ce qui a fait défaut, c’est la concertation, le combat politique au niveau de l’Assemblée nationale où cette disposition était soumise à la sanction des parlementaires. Malheureusement, en ayant raison ou tort pour certains, ce débat a été relativement faussé par des députés qui ont quitté la salle ou par la proposition acceptée par la majorité d’un vote sans débat.»

SudOnLine


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