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TELIKO INVITÉ À TEMPÉRER SES ARDEURS – Des magistrats jugent inappropriées ses sorties aventurières dans ce contexte particulier de pré-élection et le menacent de destitution.

TELIKO INVITÉ À TEMPÉRER SES ARDEURS – Des magistrats jugent inappropriées ses sorties aventurières dans ce contexte particulier de pré-élection et le menacent de destitution.

L’Union des Magistrats du Sénégal est-elle en passe de s’engouffrer dans une zone de turbulences du fait des sorties intempestives du juge Téliko qui semble résolument, selon certains de ses collègues,  s’acharner contre le Président Macky Sall dans ce contexte particulier de  pré-élection ?  Ce qui est au moins indéniable c’est qu’au vu des dernières informations glanées et qui risquent d’exploser incessamment au grand jour, l’on n’est plus loin d’une grogne contre celui qui occupe le poste de Président de la structure en question depuis août 2017.

En effet, une imposante partie du corps des Magistrats refuse désormais de suivre le juge Téliko dans sa démarche aventurière et s’abstient de cautionner ses récentes sorties à travers la presse et à travers divers autres forums d’Ong. Embarrassés qu’ils sont,  certains d’entre eux n’écartent plus de faire savoir au juge Président de l’Ums qu’il gagnerait à observer davantage de réserve et à faire preuve de plus de discernement dès lors que ses déclarations engagent toute une corporation. En termes plus clairs, on reproche au Président de l’Ums de commenter les propos du Chef de l’État qui intervenait dans un contexte politique et à l’approche d’une élection présidentielle. Un comportement qui, confie notre source, indispose l’essentiel de ses collègues qui envisagent, d’ailleurs, de prononcer la sentence suprême en l’espèce et qui est de le destituer de ses fonctions de Président.

Souleymane Teliko est suspecté, en effet,  de régler des comptes personnels, critiquant le fonctionnement de  la justice dans la gestion de certains dossiers, jetant parfois l’anathème sur certains de ses collègues. Pire, on l’incrimine, lors de sa dernière sortie,  d’avoir accusé à  tort ses collègues  de subir des pressions du pouvoir exécutif  dans le cadre de leur travail.

Le fait qu’il persiste dans une pareille conduite pousse, d’ailleurs, certains magistrats à lui coller l’étiquette d’opposant politique encagoulé. Ce qui serait, de sa part, une violation scandaleuse des règles qui régissent ses fonctions, qui encadrent ses prérogatives et qui lui imposent réserve et neutralité vis-à-vis des obédiences politiques et politiciennes.


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