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Santé maternelle et infantile : l’AJSPD s’implique dans la vulgarisation de la planification familiale

Santé maternelle et infantile : l’AJSPD s’implique dans la vulgarisation de la planification familiale

En partenariat avec International Budget Partnership (IBP), l’Association des Journalistes en Santé, Population et Développement (AJSPD) a organisé un forum communautaire axé sur le thème : « Médias et communautés en synergie pour une planification familiale inclusive et éclairée ». Le but est de renforcer la sensibilisation autour des enjeux de la Planification Familiale, tout en favorisant un changement de comportement positif à l’échelle individuelle, communautaire et sociétale. Les acteurs de la santé, badiénou Gokh ont participé à ce forum.
Gynécologue, le Dr Ndèye Awa Diagne est revenu sur l’état des lieux de la planification familiale au Sénégal. À ce titre, elle informe d’abord que la planification familiale a trois composantes que sont la contraception et l’espacement des naissances, la prise en charge de l’infertilité et la prise en charge des infections sexuellement transmissibles. Elle renseigne d’ailleurs d’un programme déroulé au niveau national et avec un certain nombre d’indicateurs accompagné des mesures de la performance de cette stratégie. Même si beaucoup d’efforts ont été faits dans le cadre de la planification, force est de constater qu’il y a aussi de nombreux défis comme la réduction des besoins non satisfaits. Dans ce cas de figure, les besoins sont là, mais les femmes sont dans l’incapacité d’adopter cette pratique pour motif d’accessibilité, en terme de rumeurs et tant d’autres aspects. Néanmoins, elle avance que des stratégies sont mises en œuvre et bien élaborées dans le plan d’action nationale budgétisée 2024-2025. 
Selon Sina Diop, sage-femme d’état en santé mentale, les rumeurs ont pris une place très importante. À l’opposé de cela, les médias et surtout les réseaux sociaux constituent des sources d’informations mais qui n’ont pas en elles la détention d’une information. Ce qui représente des difficultés car le plus souvent ces femmes sont animées d’une peur de la planification familiale. Cependant, elle précise que la contraception ne se pratique pas d’un seul coup car, à leur niveau, elles orientent les femmes sur les différentes méthodes contraceptives. C’est ainsi qu’il appartiendra à la femme de choisir, mais son choix aussi dépend de l’examen clinique. Autrement dit, il s’agira d’examiner cette dame pour voir la méthode adéquate à sa santé. À en croire ses propos, chaque méthode a sa durée d’action car à l’image du dispositif intra-utérin qui peut durer 12 à 13 ans chez la femme, mais qu’elle peut enlever à tout moment. À son avis, la tolérance du domaine est très importante afin qu’il y ait efficacité par rapport à la méthode utilisée. 


Santé maternelle et infantile : l’AJSPD s’implique dans la vulgarisation de la planification familiale



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