Dans son discours, il a salué l’impact croissant de cette initiative dans la diffusion du savoir scientifique: « Cette compétition est désormais un pont solide entre la recherche et la société. Elle s’impose comme une vitrine annuelle de la dynamique académique nationale. »
Face à une quinzaine de finalistes venus des différentes universités du pays, Malang Seydi, doctorant à l’ École doctorale ETHOS de l’UCAD, a conquis le jury par sa maîtrise et la profondeur de son intervention. Sa thèse, intitulée « Cosmologie moderne et compréhension de l’univers: problèmes et enjeux scientifiques et épistémologiques », interroge la manière dont la science contemporaine façonne notre rapport au cosmos.
Il défendra les couleurs du Sénégal à la finale internationale de Bucarest, prévue en octobre prochain.
La 2ᵉ place est revenue à Papa Fall (Université Gaston Berger), pour ses recherches sur les liens entre réchauffement climatique et paludisme.
Pour la 3ᵉ place, c’est Abdoulaye Faye (Université Alioune Diop de Bambey) qui s’est distingué pour son étude sur les performances du pompage laser par énergie solaire.
Née au sein de l’ACFAS, cette initiative francophone transcende les frontières académiques. Elle permet à la recherche de dialoguer avec la société, tout en révélant les talents scientifiques de demain. Pour le Professeur Ibrahima Faye, recteur de l’UAD, « MT180 est plus qu’un concours. C’est un catalyseur de créativité, un espace d’engagement pour la jeunesse scientifique. »