Ce matin, le collectif des taximen établi sur l’avenue Caen, plus précisément au niveau du parking jouxtant « Auchan », ont fait face à la presse suite à une décision de déguerpissement.
Très remontés, les chauffeurs de taxis qui ont indexé la mairie de ville, ont déploré le fait qu’aucune concertation n’ait été faite au préalable entre eux et la municipalité avant la prise d’une telle décision.
« Des agents de la ville se sont présentés ce matin pour nous demander de quitter les lieux sans aucun motif. C’est ainsi que j’ai demandé aux jeunes de déplacer leurs véhicules. Après je me suis rendu à la mairie pour pouvoir rencontrer le maire, en vain. Nous sommes tous des pères de famille et travaillons pour subvenir à leurs besoins », a déclaré Maïssa Ndiaye, le président des chauffeurs.
« Nous payons chaque mois 4.000 F à la perception au titre de taxe du droit de stationnement. Aujourd’hui, les agents sont venus nous demander de partir », a ajouté Omar Mbow, conducteur de taxi. « Si vous devez déguerpir des gens, je pense que l’on devrait au moins les prévenir à temps via une sommation de 3 à 4 mois. Mais rien n’a été fait. Cela fait plusieurs années que nous travaillons ici, mais c’est la première fois que la mairie de ville est venue pour nous dire que nous n’avons pas le droit de stationner ici », a-t-il rétorqué.
Interrogé, le directeur des services techniques de la mairie de ville, qui a fait le déplacement sur les lieux, a d’abord balayé d’un revers de main ces accusations en indiquant que ces derniers n’ont aucune autorisation leur permettant de stationner sur cette avenue. Et d’ajouter que l’avenue Caen est un espace public dont la gestion revient à la mairie de Ville.