Les pays occidentaux, partisans des dénonciations sélectives et de la fumisterie, s’insurgent contre un supposé bombardement d’un hôpital de Tel-Aviv. Pourtant, selon l’Organisation mondiale de la santé, au moins 94 % des hôpitaux du territoire palestinien de Gaza ont été endommagés ou détruits par l’armée Israelienne depuis le début du conflit, entraînant une crise sanitaire sans précédent Parmi ces établissements, 36 hôpitaux ont été directement ciblés par des frappes israéliennes.
Al-Ahli Arab Hospital à Gaza‑City : bombardé à plusieurs reprises, notamment avec deux missiles ayant détruit des services vitaux comme la pharmacie et le laboratoire, forçant l’évacuation de patients, dont un enfant décédé (aljazeera.com).
European Gaza Hospital à Khan Younis : touché en mai 2025, suite à des bombardements intensifs ayant fait plusieurs victimes et interrompu les services d’urgence et de cancérologie (aljazeera.com).
Al-Awda Hospital dans le nord : réduit au silence par un assaut intégral incluant destruction de l’approvisionnement en eau, du combustible et interruption de son activité (pchrgaza.org).
Indonesian Hospital : encerclé et frappé à plusieurs reprises, privant le nord de Gaza de son principal centre médical .
Les conséquences sont catastrophiques :
L’essentiel des services hospitaliers est hors service, privant des centaines de milliers de personnes d’accès aux soins, y compris en chirurgie, obstétrique, cancérologie et urgences (en.wikipedia.org).
Les soignants et les patients enfants, blessés graves sont exposés à des conditions dramatiques et mortelles : manque de soins, pénurie de carburant, coupures d’électricité, bombardements continus .
Les agences internationales (ONU, OMS, OCHA) dénoncent une situation au bord de l’effondrement, évoquant des violations graves du droit international et des risques de famine médicale .
Contexte et chiffres clés :
Indicateur Donnée
Hôpitaux endommagés/détruits 94 %
Hôpitaux bombardés 36 établissements
Hôpitaux fermés dans le nord Tous établissements publics, dont Al-Awda
Cette destruction systématique menace la vie de centaines de milliers de civils, blottis dans un territoire sous blocus, où le manque d’infrastructures médicales et de personnel qualifié transforme la moindre blessure en risque mortel. Les appels à un cessez-le-feu médical sont plus pressants que jamais.